Les résultats des élections législatives en Estonie ont montré une fois de plus qu’il existe une profonde scission politique dans le pays, trouvent les analystes russes. La plupart des mandats appartient à deux partis dont les positions sur les questions clefs sont opposées. Le Parti de la Réforme, celui du premier ministre actuel Andrus Ansip va former un nouveau gouvernement estonien. Le plus probablement, Ansip restera premier ministre. Ce parti nationaliste, très antirusse, a reçu plus de 27% des voix. Le Parti de la Réforme s'est donc réservé 31 sur 101 sièges de député au Parlement. Le parti centriste plus modéré, qui se prononce pour les relations normales avec la Russie, aura 29 mandats. Le parti conservateur de droite Pro Patria — Res Publica, a remporté 17,9% des voix et 19 sièges au Parlement de la nouvelle législature.
Le chef du comité de la Douma d’état de Russie pour les affaires étrangères Konstantin Kossatchev trouve que des résultats pareils ne donneront pas au nouveau gouvernement estonien de mandat pour des actions radicales.
Les résultats des élections en Estonie ne reflètent pas l’avis de tous les habitants du pays. Plus de 550 mille personnes ont participé aux élections législatives. Mais plus de 200 mille russophones n’ont pas le droit de voter. Même les défenseurs occidentaux des droits de l’homme sont bien obligés de reconnaître que les droits de la population russophone sont lésés. Le chef de la délégation du groupe britannique d’Helsinki sur les droits de l’homme Marc Almond a fait cette déclaration.
Le chef du comité de la Douma d’état de Russie pour les affaires étrangères Konstantin Kossatchev trouve que des résultats pareils ne donneront pas au nouveau gouvernement estonien de mandat pour des actions radicales.
Les résultats des élections en Estonie ne reflètent pas l’avis de tous les habitants du pays. Plus de 550 mille personnes ont participé aux élections législatives. Mais plus de 200 mille russophones n’ont pas le droit de voter. Même les défenseurs occidentaux des droits de l’homme sont bien obligés de reconnaître que les droits de la population russophone sont lésés. Le chef de la délégation du groupe britannique d’Helsinki sur les droits de l’homme Marc Almond a fait cette déclaration.
