"En Tchétchénie, où subsiste depuis plusieurs années un conflit historique et la haine, il est extrêmement difficile d'obtenir la reconnaissance des standards européens. La seule chose qu'il nous reste à faire est d'arriver à la réalisation de ces principes", a-t-il affirmé.
Le responsable s'est en outre déclaré préoccupé par la violation des droits des prisonniers en Tchétchénie. Il a affirmé s'être entretenu avec des détenus tchétchènes dans des centres de détentions, ainsi qu'avec leurs familles.
"Beaucoup d'entre eux parlent de torture, appliquée aux détenus, a raconté M. Hammarberg. Je ne saurais dire qui a torturé ces gens".
Dans le même temps, Thomas Hammarberg a précisé que la torture dans les prisons n'était "pas systématique mais largement répandue".
"Il y a eu beaucoup de plaintes, et la plupart d'entre elles étaient convaincantes. Je ne sais pas comment est organisée la police tchétchène, mais indépendamment de son fonctionnement, la torture doit disparaître".