Mikhaïl Marguelov : le problème du dossier iranien ne saurait pas être réglé par des moyens militaires

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L’intervention armée en Iran signifierait la fin du régime du président
L’intervention armée en Iran signifierait la fin du régime du président américain George Bush, a dit le chef du Comité pour les problèmes internationaux du parlement russe Mikhaïl Marguelov en dressant le bilan de la visite de la délégation du Conseil de Fédération aux Etats-Unis et dans la République islamique de l’Iran entreprise fin février.
Selon Mikhaïl Marguelov, le vice-président Dick Chaney et la secrétaire d’Etat Condeoleeza Rice ont fait allusion aux attaques ponctuelles contre l’Iran. La Russie estime qu’il n’existe pas de moyen militaire de régler le problème nucléaire iranien. Ni les bombardements ni l’intrusion ne contribueront à le résoudre. Les troupes américaines ont essuyé ces derniers temps trois échecs dans le monde musulman : en Somalie, en Afghanistan, en Irak et il est possible qu’ils essuient le 4ème en Iran. Mikhaïl Marguelov a dit que l’Europe n’approuvait pas elle non plus la menace militaire à l’égard de l’Iran. Le président français Jacques Chirac et la chancelière allemande Angela Merkel ont fait plus d’une fois part d’intention de régler le problème iranien par des moyens diplomatiques ce qui correspond à la position russe.
La communauté internationale n’a pas de place plus raisonnable que celle de l’ONU. Cette institution a permis dans la plupart des cas de prévenir les grandes tragédies dans le monde. La Russie propose de poursuivre dans le cadre de l’ONU le règlement diplomatique du problème nucléaire iranien. La Russie estime que les attaques ponctuelles ne s’avéreront pas payantes. Toute opération armée traduit l’impuissance politique. Un bon voisinage tant proche que lointain a une très grande importance pour la Russie. Les opérations armées sont loin d’y contribuer. L’Iran est notre voisin et la Russie est préoccupée vu l’éventualité des opérations armées contre ce pays, déclare Mikhaïl Marguelov.
Ceci étant, l’Iran ne prête pas attention aux résolutions de la communauté mondiale et poursuit l’enrichissement de l’uranium. Les six médiateurs : 5 membres permanents du CS de l’ONU et l’Allemagne ont soutenu au début de la semaine l’idée d’une nouvelle résolution de l’ONU supposant les sanctions supplémentaires. Il est interdit actuellement à l’Iran de transférer les matières fissiles et les technologies. Les comptes de plusieurs compagnies et personnes sont gelés. L’Iran déclare, à son tour, qu’il est prêt au dialogue tout en poursuivant son programme nucléaire.
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