L’intervention de Mike McConnel , directeur des renseignements des Etats-Unis, dans le cadre des auditions au Comité du Sénat pour les forces armées, contraste avec le niveau potentiel de compréhension entre Moscou et Washington, a déclaré Konstantin Kossatchev, président du Comité des affaires internationales de la Douma d’Etat.
Le rapport, présenté par le chef des renseignements américains, contient des déclarations abruptes sur l’activité soi-disant croissante des services spéciaux de Russie. En outre, Mike McConnel a tenté de faire peur aux membres du comité sénatorial par le déploiement de nouveaux missiles et l’accroissement de dépenses militaires de Russie. Il n’est pas courant que des représentants des structures fortes donnent des appréciations politiques. Konstantin Kossatchev a rappelé que ni le président Bush, ni la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice n’ont jamais fait de commentaires à l’emporte-pièce concernant la Russie. Aussi ces propos de McConnel montrent-ils que les démarches, faites par les Etats-Unis dans le monde, ne donnent pas de résultats escomptés. Il s’agit d’une nouvelle tentative d’influer sur la façon, dont les hauts dirigeants des Etats- Unis envisagent leurs rapports avec la Russie.
La responsabilité , y compris celle des chefs des structures fortes des Etats-Unis pour ce qui s’est dernièrement produit dans le monde, est évidente, ce qui explique leur désir de trouver un adversaire, un ennemi nouveau. Accuser dans ce cas la Russie relève tout au moins de l’hypocrisie, dit Konstantin Kossatchev.
Les propos sur l’agressivité des services de renseignements de Russie ne correspondent pas à la réalité, estime son collègue à la Douma d’Etat Guéorgui Arbatov.
Le rapport, présenté par le chef des renseignements américains, contient des déclarations abruptes sur l’activité soi-disant croissante des services spéciaux de Russie. En outre, Mike McConnel a tenté de faire peur aux membres du comité sénatorial par le déploiement de nouveaux missiles et l’accroissement de dépenses militaires de Russie. Il n’est pas courant que des représentants des structures fortes donnent des appréciations politiques. Konstantin Kossatchev a rappelé que ni le président Bush, ni la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice n’ont jamais fait de commentaires à l’emporte-pièce concernant la Russie. Aussi ces propos de McConnel montrent-ils que les démarches, faites par les Etats-Unis dans le monde, ne donnent pas de résultats escomptés. Il s’agit d’une nouvelle tentative d’influer sur la façon, dont les hauts dirigeants des Etats- Unis envisagent leurs rapports avec la Russie.
La responsabilité , y compris celle des chefs des structures fortes des Etats-Unis pour ce qui s’est dernièrement produit dans le monde, est évidente, ce qui explique leur désir de trouver un adversaire, un ennemi nouveau. Accuser dans ce cas la Russie relève tout au moins de l’hypocrisie, dit Konstantin Kossatchev.
Les propos sur l’agressivité des services de renseignements de Russie ne correspondent pas à la réalité, estime son collègue à la Douma d’Etat Guéorgui Arbatov.
La Russie a supprimé ses ouvrages de renseignement à travers le monde, dont celui était installé à Cuba. Quant aux Etats-Unis, ils construisent de nouvelles installations de renseignement radio-électroniques dans les pays baltes, en Azerbaïdjan et, selon toute apparence, dans des pays d’Europe de l’est, a déclaré Guéorgui Arbatov.
Faire passer la Russie pour un agresseur ne profite qu’à ceux qui essaient de créer un monde unipolaire. Ce rapport, estiment les observateurs internationaux, est une tentative de rejeter sa faute sur autrui. Ce que les Etats-Unis pourraient faire pour résorber cette situation – c’est laisser la Russie tranquille et comprendre enfin qu’ils devront prendre son opinion en compte, du moins dans leur politique internationale.
Faire passer la Russie pour un agresseur ne profite qu’à ceux qui essaient de créer un monde unipolaire. Ce rapport, estiment les observateurs internationaux, est une tentative de rejeter sa faute sur autrui. Ce que les Etats-Unis pourraient faire pour résorber cette situation – c’est laisser la Russie tranquille et comprendre enfin qu’ils devront prendre son opinion en compte, du moins dans leur politique internationale.
