Le ministre des affaires étrangères d’Allemagne Frank-Walter Steinmeier a répété qu’il fallait un dialogue stratégique avec la Russie et les Etats-Unis sur les projets de déploiement des bases balistiques américains en Europe de l’Est. Notre observateur Anatoly Potapov parle de la réaction des Européens à la stratégie américaine.
On remarque que c’est en Allemagne qui dirige actuellement l’Union Européenne et qui assurera la présidence lors de la future rencontre du G-8, la réaction à la politique balistique des Etats-Unis en Europe est très négative. Le ministre des affaires étrangères d’Allemagne a souligné dans une interview au journal « Die Welt » que pour préserver et développer les accords sur le contrôle en matière d’armements il fallait mener un dialogue stratégique intense avec la Russie. Le Premier-ministre du territoire allemand Rheinland-Pfalz Kurt Beck qui est aussi le leader du parti social-démocrate, jugé en Allemagne comme un futur chancelier éventuel, a déclaré que les Allemands devaient parler avec la Russie au lieu de placer des missiles étrangers à proximité de leur pays. Le journal allemand « Handelsblatt » trouve que l’indignation de Moscou est justifiée. Les Etats-Unis, de plus en plus sûrs de leur toute-puissance, provoquent la Russie.
Les projets américains en Europe ont attiré l’attention du parlement de l’Union Européenne. Le député du parlement européen Angelica Baeyer a déclaré que les Etats-Unis agissaient à l’insu des pays européens-membres de l’OTAN et qu’il fallait arrêter les négociations séparées de Washington sur les missiles avec la Pologne et la Tchéquie. Le journal londonien important « The Financial Times » remarque que les Etats-Unis doivent absolument coopérer avec Moscou en matière de sécurité globale. Il convient de rappeler qu’en Pologne non seulement 55% de population sont contre le déploiement d’intercepteurs américains dans leur pays, mais aussi des politiques importants. L’ex-premier ministre polonais Lechek Miller est catégorique : la Pologne n’a pas besoin de bouclier antimissile.
Nous avons demandé à l’expert de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales Alexandre Pikaev de donner son avis sur les projets américains de déployer en Europe de l’Est les éléments du système antimissile.
On remarque que c’est en Allemagne qui dirige actuellement l’Union Européenne et qui assurera la présidence lors de la future rencontre du G-8, la réaction à la politique balistique des Etats-Unis en Europe est très négative. Le ministre des affaires étrangères d’Allemagne a souligné dans une interview au journal « Die Welt » que pour préserver et développer les accords sur le contrôle en matière d’armements il fallait mener un dialogue stratégique intense avec la Russie. Le Premier-ministre du territoire allemand Rheinland-Pfalz Kurt Beck qui est aussi le leader du parti social-démocrate, jugé en Allemagne comme un futur chancelier éventuel, a déclaré que les Allemands devaient parler avec la Russie au lieu de placer des missiles étrangers à proximité de leur pays. Le journal allemand « Handelsblatt » trouve que l’indignation de Moscou est justifiée. Les Etats-Unis, de plus en plus sûrs de leur toute-puissance, provoquent la Russie.
Les projets américains en Europe ont attiré l’attention du parlement de l’Union Européenne. Le député du parlement européen Angelica Baeyer a déclaré que les Etats-Unis agissaient à l’insu des pays européens-membres de l’OTAN et qu’il fallait arrêter les négociations séparées de Washington sur les missiles avec la Pologne et la Tchéquie. Le journal londonien important « The Financial Times » remarque que les Etats-Unis doivent absolument coopérer avec Moscou en matière de sécurité globale. Il convient de rappeler qu’en Pologne non seulement 55% de population sont contre le déploiement d’intercepteurs américains dans leur pays, mais aussi des politiques importants. L’ex-premier ministre polonais Lechek Miller est catégorique : la Pologne n’a pas besoin de bouclier antimissile.
Nous avons demandé à l’expert de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales Alexandre Pikaev de donner son avis sur les projets américains de déployer en Europe de l’Est les éléments du système antimissile.
La décision américaine de déployer en Europe le système de défense antimissile est une provocation non seulement vis-à-vis de Russie, mais aussi des pays européens. Elle montre que les Américains élargissent l’OTAN pour rapprocher leur infrastructure militaire des frontières russes et pour fixer les changements dans la répartition des forces globale, survenue depuis la fin de la guerre froide, conclut Alexandre Pikaev.
La délégation militaire russe présidée par le chef du département central de coopération militaire au ministère de la Défense Anatoly Mazourkevitch tiendra à Washington des consultations le 9 mars sur les problèmes de sécurité régionale et globale. Les membres de la délégation ont l’intention d’attirer l’attention des interlocuteurs américains sur le fait que le déploiement des systèmes de défense antimissile en Europe donne des avantages stratégiques aux Etats-Unis qu’ils n’avaient pas auparavant. Selon le chef de la délégation russe, cette situation absurde ne peut pas durer longtemps.
La délégation militaire russe présidée par le chef du département central de coopération militaire au ministère de la Défense Anatoly Mazourkevitch tiendra à Washington des consultations le 9 mars sur les problèmes de sécurité régionale et globale. Les membres de la délégation ont l’intention d’attirer l’attention des interlocuteurs américains sur le fait que le déploiement des systèmes de défense antimissile en Europe donne des avantages stratégiques aux Etats-Unis qu’ils n’avaient pas auparavant. Selon le chef de la délégation russe, cette situation absurde ne peut pas durer longtemps.