"Pour le moment, nous n'avons pas de demandes d'admission à l'OTSC", a dit M. Bordiouja, tout en ajoutant: "Quoi qu'il en soit, nous nous élargissons sur le plan de nos tâches et de nos projets".
Parmi les priorités premières de l'OTSC à l'étape actuelle, son secrétaire général a cité la lutte contre le terrorisme, le narcotrafic, les migrations clandestines et les catastrophes technologiques, ainsi que la garantie de la sécurité informationnelle des pays membres.
"L'Organisation du Traité de sécurité collective doit être une structure universelle, capable de relever n'importe quels défis et de contrer n'importe quelles menaces de l'époque contemporaine", a souligné Nikolaï Bordiouja.
L'OTSC regroupe à ce jour l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, la Kirghizie, la Fédération de Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.
"Il n'y a pas de divergences au sein de notre organisation, car ses activités s'étendent à des régions à problèmes de sécurité, y compris à l'Asie Centrale et au Caucase où des raids d'extrémistes et de terroristes se produisent jusqu'ici", a indiqué le secrétaire général de l'OTSC.
Nikolaï Bordiouja a signalé un travail très actif du Tadjikistan dans le cadre de l'OTSC. "Le Tadjikistan qui a connu lui-même les problèmes des conflits travaille très énergiquement et fait preuve d'initiative en vue de mettre en place notre système conjoint de sécurité collective", a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, le secrétaire général de l'OTSC a fait savoir que des exercices avec la participation des Forces collectives d'intervention rapide étaient prévus pour ce printemps au Tadjikistan, et plus tard, en Biélorussie - des exercices de liquidation des suites d'un attentat terroriste avec l'usage d'armes de destruction massive (ADM).