Mais seuls les journalistes, les étudiants et les fonctionnaires pourront recevoir un visa selon la procédure simplifiée. Le journal "Novye Izvestia" prétend que certains pays européens envisagent des règles draconiennes pour les simples Russes.
L'attachée de presse de l'Union russe de l'industrie du tourisme (RST) Irina Tiourina a confirmé au quotidien que les ambassades allemande et française sont "les plus problématiques" en matière de formalité de visas pour les Russes. On s'attend cette année à une diminution de 30% des touristes russes en Allemagne.
En plus d'une confirmation de la réservation d'hôtel, l'ambassade allemande demande une confirmation du paiement journalier de la chambre pour chaque personne. "Imaginez-vous l'employé de l'ambassade de Russie en Allemagne exigeant du simple citoyen allemand respectueux des lois voulant se rendre en Russie, une copie de l'état de son compte en banque sans quoi, pas de visa. Où cette personne va-t-elle se rendre selon vous, à la banque ou chez son avocat?" s'interroge le journal russe.
Le vice-consul russe à Stockholm, Kirill Rynza, a confié au journal "Novye Izvestia" que "dans certains cas, la Russie se comporte de façon plus libérale que les Européens. Ainsi, les pays de l'UE réclament des preuves de la solvabilité des touristes, qu'il s'agisse d'attestation de travail et de salaire ou bien de copies de l'état du compte en banque. Nous, nous demandons seulement une confirmation de la réservation d'hôtel". Ce dernier a également signalé qu'environ 30.000 touristes suédois se rendent chaque année en Russie, et que ce chiffre s'est stabilisé ces dernières années.
Le journal "Novyie Izvestia" explique pourquoi les Européens ont accepté l'accord avec la Russie: pour eux, il s'agit d'un pacte. Il est évident que pour Bruxelles, l'intérêt de ces accords réside surtout dans le second document qui garantit que les clandestins ou les apatrides entrés en UE seront dorénavant raccompagnés à la frontière. La Russie a sans aucun doute fait une concession à Bruxelles en ne recevant en échange aucune garantie pour ses propres citoyens, souligne le quotidien.
