"Il est indispensable que la Serbie prenne part aux négociations prévues le 21 février à Vienne", a estimé vendredi la source lors d'une conférence de presse à Bruxelles.
"Dans la déclaration adoptée lundi par les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'UE, nous appelons Belgrade et Pristina à se joindre activement aux consultations afin d'assurer le succès du compromis issu de la proposition de Martti Ahtisaari (envoyé spécial de l'ONU pour le Kosovo)", a rappelé le porte-parole.
Belgrade rejette le plan pour le statut du Kosovo proposé par M. Ahtisaari. Les dirigeants serbes et les leaders des partis politiques influents se sont opposés à ce plan dont la mise en �uvre entraînerait une perte de 15% du territoire de la Serbie.
Lors de la première réunion constitutionnelle, le Parlement serbe avait rejeté dans une résolution spéciale toutes les positions du plan qui violaient les principes de souveraineté et d'intégrité territoriale.
Le premier ministre du Kosovo Agim Ceku a affirmé jeudi soir à Pristina qu'une telle réaction de la part du Parlement serbe "n'est pas une surprise et n'influe en rien sur la progression vers l'indépendance du Kosovo". Il a également rappelé que le plan de M. Ahtisaari est soutenu par l'OTAN et l'UE.
