Les médias internationaux, les experts et politiques nationaux et étrangers continuent à commenter l’intervention du président Poutine à la conférence sur la sécurité à Munich. Si la première réaction à ce discours a été principalement négative, aujourd’hui on commence à reconnaître le bien-fondé des déclarations du chef de l’Etat russe.
Certains experts, dont le directeur de l’Institut d’évaluations stratégiques Sergueï Oznobitschev, expliquent en ces termes les raisons de ce changement de l’attitude des Occidentaux, tout d’abord des Européens.
L’intervention de Vladimir Poutine à la conférence sur la sécurité à Munich a surpris par son caractère inaccoutumé, les politiques occidentaux n’ayant pas l’habitude d’appeler les choses par leurs noms. Leur diplomatie repose toujours sur des allusions et des demi-tons, mais en réalité les propos,tenus par Vladimir Poutine, sont conformes à l’état d’esprit de la grande partie de l’élite politique d’Europe, dit Sergueï Oznobitschev.
Certains experts, dont le directeur de l’Institut d’évaluations stratégiques Sergueï Oznobitschev, expliquent en ces termes les raisons de ce changement de l’attitude des Occidentaux, tout d’abord des Européens.
L’intervention de Vladimir Poutine à la conférence sur la sécurité à Munich a surpris par son caractère inaccoutumé, les politiques occidentaux n’ayant pas l’habitude d’appeler les choses par leurs noms. Leur diplomatie repose toujours sur des allusions et des demi-tons, mais en réalité les propos,tenus par Vladimir Poutine, sont conformes à l’état d’esprit de la grande partie de l’élite politique d’Europe, dit Sergueï Oznobitschev.
Cette appréciation de l’expert russe est aussi partagée par l’ancien député du Bundestag allemand Eléna Hoffman, qui estime que la dépendance de nombreux pays européens de l’Amérique les empêche de critiquer ouvertement Washington. Et voilà que quelqu’un le fait. Tout le monde a été stupéfait : est-ce possible, quelle sera la réaction de l’Amérique ? Quant à moi, je pense que le discours de Poutine a été très juste, et beaucoup non seulement en Europe, mais aussi en Amérique l’ont maintenant compris.
Les résultats du dernier sondage de l’opinion publique en Allemagne le confirment. Environ 2/3 de ses habitants sont d’accord avec le jugement abrupt, porté par le président russe sur la politique des Etats-Unis dans l’arène mondiale. Selon les experts allemands, l’antiaméricanisme se renforce dans la société allemande depuis la guerre en Irak . C’est pourquoi, certains aspects du discours de Vladimir Poutine ont logiquement été appuyés par les Allemands, qui y ont vu une alternative au concept du monde unipolaire, dirigé par les Etats-Unis.
Une appréciation analogue a été donnée par le journal français « Presse de La Manche » : le président Bush essaie de créer un monde unipolaire, rassemblé autour des Etats-Unis. Cette stratégie ne donnera rien de bon. On ne peut même pas la qualifier de réaliste. Car, à part la Russie, il existe dans le monde la Chine et l’Inde qui sont également sortis de la léthargie.
C’est son temps, le temps de la Russie nouvelle, écrit le journal américain « Washington Post ». L’Amérique ne peut plus briguer le statut de superpuissance unipolaire. Elle est affaiblie par la guerre en Irak et a besoin d’alliés. Pourquoi ne pas faire de sorte que la Russie veuille coopérer avec nous ? s’interroge le « New York Times ». Selon les experts tucs du centre d’études stratégiques, l’intervention du leader russe n’est pas un retour à la guerre froide. C’est l’invitation à un dialogue honnête et constructif, et il appartient à Washington de l’examiner avec tout le sérieux.
Les résultats du dernier sondage de l’opinion publique en Allemagne le confirment. Environ 2/3 de ses habitants sont d’accord avec le jugement abrupt, porté par le président russe sur la politique des Etats-Unis dans l’arène mondiale. Selon les experts allemands, l’antiaméricanisme se renforce dans la société allemande depuis la guerre en Irak . C’est pourquoi, certains aspects du discours de Vladimir Poutine ont logiquement été appuyés par les Allemands, qui y ont vu une alternative au concept du monde unipolaire, dirigé par les Etats-Unis.
Une appréciation analogue a été donnée par le journal français « Presse de La Manche » : le président Bush essaie de créer un monde unipolaire, rassemblé autour des Etats-Unis. Cette stratégie ne donnera rien de bon. On ne peut même pas la qualifier de réaliste. Car, à part la Russie, il existe dans le monde la Chine et l’Inde qui sont également sortis de la léthargie.
C’est son temps, le temps de la Russie nouvelle, écrit le journal américain « Washington Post ». L’Amérique ne peut plus briguer le statut de superpuissance unipolaire. Elle est affaiblie par la guerre en Irak et a besoin d’alliés. Pourquoi ne pas faire de sorte que la Russie veuille coopérer avec nous ? s’interroge le « New York Times ». Selon les experts tucs du centre d’études stratégiques, l’intervention du leader russe n’est pas un retour à la guerre froide. C’est l’invitation à un dialogue honnête et constructif, et il appartient à Washington de l’examiner avec tout le sérieux.
