"Cela ne se fait pas au détriment des intérêts de la Pologne. Sa conception réside ailleurs, dans la possibilité de couvrir les besoins croissants de l'Europe en gaz naturel", a indiqué le ministre lors d'un entretien avec les journalistes jeudi à Bruxelles.
S'agissant du financement du GNE il a expliqué que des compagnies très sérieuses étaient engagées dans son chantier et ces compagnies n'avaient aucun besoin de s'adresser à la Banque européenne d'investissement en quête de crédits.
La longueur du GNE qui reliera en direct la Russie et l'Allemagne sous la mer Baltique (le gazoduc ne passera pas par les pays dits de transit, ce qui devra réduire les frais de transport) dépassera 1 200 km. Son entrée en service est prévue pour 2010. A la première étape, vers juillet 2010, sa capacité de transport sera de près de 30 milliards de mètres cubes de gaz par an. Le projet prévoit dès à présent la pose d'une deuxième conduite et le doublement de la capacité du GNE (55 milliards de mètres cubes de gaz russe pour l'Europe en 2013).