Le président Vladimir Poutine compte qu’après son discours à la conférence de Munich sur la sécurité les partenaires de la Russie vont organiser leurs rapports avec elle sur un pied d’égalité. C’est ce qu’il a déclaré aux journalistes à l’issue de sa visite dans les pays du Proche-Orient.
Nous rappelons qu’intervenant le 10 février à Munich, Vladimir Poutine a vivement critiqué la négligence des normes du droit international, a mis en garde contre le danger d’une organisation unipolaire du monde et la domination du facteur musclé en politique internationale. Il a de même constaté que le rapprochement de l’infrastructure militaire de l’OTAN des frontières russes n’avait aucun rapport avec la lutte anti-terrorisme. Revenant à son discours à Munich, le président de Russie a mis en relief qu’il n’avait formulé que ce qui était dans l’air.
La Russie est un pays qui ne doit ni cacher une pierre dans le sac, ni mijoter un mauvais coup contre quelqu’un. Nous devons dire carrément, franchement et honnêtement ce que nous pensons. Je pense que cela doit justement inciter à un dialogue normal, loyal. Je crois qu’aux Etats-Unis également il y a des personnalités politiques qui nous entendront et commenceront à organiser les rapports avec nous sur un pied d’égalité, en amis et sans un ton de mentor. C’est une chose. Et enfin, le principal : tout ce que je disais, j’en suis persuadé, c’est de la pure vérité. C’est ainsi que les choses vont dans le monde. Mais je ne me berce pas d’illusion qu’après mon intervention à Munich tout va changer demain. Bien sûr que non. Il est dit dans la Bible : « Au commencement était la Parole ». A mon avis, des changements positifs, indispensables et corrects vont s’opérer progressivement, et nous allons édifier un monde plus juste, plus démocratique, y compris avec nos partenaires américains, a mis en relief le chef de l’Etat russe.
A l’appui des propos de Vladimir Poutine on peut mentionner les résultats d’un récent sondage en Allemagne, suivant lesquels deux tiers de ses habitants soutiennent les grandes thèses du discours munichois du président russe. Ils sont entre autres choses d’accord avec son opinion, suivant laquelle les Etats-Unis cherchent à imposer leur volonté au reste du monde, qu’ils souhaitent unipolaire. Le vice-président du groupe CDU/CSU majoritaire au Bundestag Andreas Schokkenhof a, quant à lui, qualifié l’intervention de M. Poutine à Munich de franc et de constructif. Il a appelé à ne pas réagir aux propos du chef de l’Etat russe avec une fébrilité exagérée ou, au contraire, avec indifférence, sans prendre au sérieux les choses dites par Vladimir Poutine à la conférence munichoise. De l’avis du député, on doit discuter avec la Russie de tous les sujets qui la préoccupent.
Nous rappelons qu’intervenant le 10 février à Munich, Vladimir Poutine a vivement critiqué la négligence des normes du droit international, a mis en garde contre le danger d’une organisation unipolaire du monde et la domination du facteur musclé en politique internationale. Il a de même constaté que le rapprochement de l’infrastructure militaire de l’OTAN des frontières russes n’avait aucun rapport avec la lutte anti-terrorisme. Revenant à son discours à Munich, le président de Russie a mis en relief qu’il n’avait formulé que ce qui était dans l’air.
La Russie est un pays qui ne doit ni cacher une pierre dans le sac, ni mijoter un mauvais coup contre quelqu’un. Nous devons dire carrément, franchement et honnêtement ce que nous pensons. Je pense que cela doit justement inciter à un dialogue normal, loyal. Je crois qu’aux Etats-Unis également il y a des personnalités politiques qui nous entendront et commenceront à organiser les rapports avec nous sur un pied d’égalité, en amis et sans un ton de mentor. C’est une chose. Et enfin, le principal : tout ce que je disais, j’en suis persuadé, c’est de la pure vérité. C’est ainsi que les choses vont dans le monde. Mais je ne me berce pas d’illusion qu’après mon intervention à Munich tout va changer demain. Bien sûr que non. Il est dit dans la Bible : « Au commencement était la Parole ». A mon avis, des changements positifs, indispensables et corrects vont s’opérer progressivement, et nous allons édifier un monde plus juste, plus démocratique, y compris avec nos partenaires américains, a mis en relief le chef de l’Etat russe.
A l’appui des propos de Vladimir Poutine on peut mentionner les résultats d’un récent sondage en Allemagne, suivant lesquels deux tiers de ses habitants soutiennent les grandes thèses du discours munichois du président russe. Ils sont entre autres choses d’accord avec son opinion, suivant laquelle les Etats-Unis cherchent à imposer leur volonté au reste du monde, qu’ils souhaitent unipolaire. Le vice-président du groupe CDU/CSU majoritaire au Bundestag Andreas Schokkenhof a, quant à lui, qualifié l’intervention de M. Poutine à Munich de franc et de constructif. Il a appelé à ne pas réagir aux propos du chef de l’Etat russe avec une fébrilité exagérée ou, au contraire, avec indifférence, sans prendre au sérieux les choses dites par Vladimir Poutine à la conférence munichoise. De l’avis du député, on doit discuter avec la Russie de tous les sujets qui la préoccupent.