L’ONU est l’unique instance ayant le droit d’adopter les décisions d’employer la force pour régler les conflits, a dit le président de Russie Vladimir Poutine prenant la parole à la Conférence pour la politique de sécurité à Munich.
Cette thèse dans l’allocution du président n’est nullement fortuite, écrit Edouard Sorokine. Nous assistons à l’emploi hypertrophié de la force sur l’échiquier international. Les conflits se succèdent. Il est parfois très difficile voire impossible de les régler par des moyens politiques. Et ceci – en présence de 88 mille casques bleus dans les régions de multiples conflits. Ce n’est pas beaucoup dans la situation instable au Proche-Orient et vu l’escalade de la violence en Irak, les conflits en Afrique, le regain d’activité des groupes terroristes. Cette liste pourrait sans doute être complétée. Les défis et les menaces à la communauté mondiale deviennent de plus en plus nombreux. Aucun Etat ou groupe d’Etats quelque puissant qu’il soit ne saurait y faire face à lui seul. Il faut concerter les efforts de tous les partisans du renforcement de la sécurité globale. Certes, en stricte conformité aux normes du droit international et sous l’égide de l’ONU. Cette institution a de vastes possibilités d’assurer le règlement politique des conflits régionaux et intérieurs. Cela concerne avant tout les prérogatives incontestables du Conseil de sécurité. Il peut autoriser, si nécessaire, au nom de la communauté mondiale toutes sortes d’actes jusqu’à l’emploi de la force.
Certes, beaucoup de temps s’est écoulé depuis la fondation de l’ONU. Les changements sérieux se sont opérés dans le monde. Cela prescrit la nécessité des réformes au sein de l’ONU. La refonte de cette institution devra rendre l’ONU plus efficace.
Il est, cependant, clair que l’ONU est aujourd’hui plus que jamais demandée. Sans s’appuyer sur l’ONU et sa Charte il est impossible de garantir la sécurité collective fiable et démocratique. Il ne faut pas remplacer l’ONU par l’OTAN ou l’UE. Lorsque l’ONU réunira réellement les forces de la communauté internationale qui parviendront à réagir aux événements se produisant dans divers pays, lorsque nous ne mépriserons plus le droit international, la situation changera, a dit Vladimir Poutine à Munich. Sinon, la situation conduira à une impasse et les erreurs sérieuses seront multipliées.
Cette thèse dans l’allocution du président n’est nullement fortuite, écrit Edouard Sorokine. Nous assistons à l’emploi hypertrophié de la force sur l’échiquier international. Les conflits se succèdent. Il est parfois très difficile voire impossible de les régler par des moyens politiques. Et ceci – en présence de 88 mille casques bleus dans les régions de multiples conflits. Ce n’est pas beaucoup dans la situation instable au Proche-Orient et vu l’escalade de la violence en Irak, les conflits en Afrique, le regain d’activité des groupes terroristes. Cette liste pourrait sans doute être complétée. Les défis et les menaces à la communauté mondiale deviennent de plus en plus nombreux. Aucun Etat ou groupe d’Etats quelque puissant qu’il soit ne saurait y faire face à lui seul. Il faut concerter les efforts de tous les partisans du renforcement de la sécurité globale. Certes, en stricte conformité aux normes du droit international et sous l’égide de l’ONU. Cette institution a de vastes possibilités d’assurer le règlement politique des conflits régionaux et intérieurs. Cela concerne avant tout les prérogatives incontestables du Conseil de sécurité. Il peut autoriser, si nécessaire, au nom de la communauté mondiale toutes sortes d’actes jusqu’à l’emploi de la force.
Certes, beaucoup de temps s’est écoulé depuis la fondation de l’ONU. Les changements sérieux se sont opérés dans le monde. Cela prescrit la nécessité des réformes au sein de l’ONU. La refonte de cette institution devra rendre l’ONU plus efficace.
Il est, cependant, clair que l’ONU est aujourd’hui plus que jamais demandée. Sans s’appuyer sur l’ONU et sa Charte il est impossible de garantir la sécurité collective fiable et démocratique. Il ne faut pas remplacer l’ONU par l’OTAN ou l’UE. Lorsque l’ONU réunira réellement les forces de la communauté internationale qui parviendront à réagir aux événements se produisant dans divers pays, lorsque nous ne mépriserons plus le droit international, la situation changera, a dit Vladimir Poutine à Munich. Sinon, la situation conduira à une impasse et les erreurs sérieuses seront multipliées.