Le parlement d’Estonie a adopté en seconde lecture un projet de loi gouvernemental, permettant de démonter en espace de 30 jours prochains le monument à Tallinn, érigé en mémoire du Soldat-libérateur. Notre observateur Anatoli Potapov informe de la réaction à cette décision.
Le projet de loi, voté par le parlement d’Estonie, a une appellation caractéristique – « Sur la démolition des édifices interdits ». On appelle « interdits » en Estonie à part ce monument encore 300 autres aux soldats de l’Armée soviétique qui libéraient le pays de l’occupation hitlérienne. Dans le même temps le parlement a adopté un document, décrétant le 22 septembre – Jour de libération de Tallinn de l’occupation hitlérienne – Jour de deuil pour les anciens combattants libérateurs. Il s’agit des légionnaires estoniens, ayant combattu dans les rangs des unités hitlériennes « Waffen SS » contre l’Armée soviétique.
Cette action du parlement, entreprise sous la pression directe du Premier ministre Andrus Ancip, n’est pas seulement blasphématoire. Tout est beaucoup plus grave. Il s’agit des tentatives de réévaluer l’histoire, de faire oublier le rôle décisif de l’Armée soviétique dans la libération de l’Europe du fascisme. Mais pas seulement, puisqu’une telle action lance, en fait, un défi à tous les Etats de la coalition anti-hitlérienne qui combattaient ensemble pour déraciner le fascisme. Décréter une fête en l’honneur des anciens combattants estoniens d’unités hitlériennes SS est un scandale de résonance européenne. Comme il est imprimé dans un tract des participants à l’action de protestation en Estonie contre le projet de loi voté, « Hitler est désormais héros de l’Estonie ». A Moscou on perçoit nettement la portée manifestement anti-russe de l’action du parlement estonien. Voici ce que nous a déclaré le chef adjoint du comité pour les Affaires internationales de la chambre basse du parlement russe Iouliï Kvitsinski.
Cette loi, dit Iouliï Kvitsinski, est visiblement provocatrice à l’égard de la Russie, de tous ceux et celles qui ont péri en combattant contre les fascistes. Ni en Europe de l’Ouest, ni en Europe de l’Est on ne vote pas de lois pareilles. Je crois qu’une réaction ferme de la Russie doit suivre à ce défi lancé par les législateurs estoniens. A cet effet nous disposons d’assez de moyens. Ils pourront dégriser très vite les autorités d’Estonie et les ramener sur terre, conclut Iouliï Kvitsinski.
Le projet de loi, voté par le parlement d’Estonie, a une appellation caractéristique – « Sur la démolition des édifices interdits ». On appelle « interdits » en Estonie à part ce monument encore 300 autres aux soldats de l’Armée soviétique qui libéraient le pays de l’occupation hitlérienne. Dans le même temps le parlement a adopté un document, décrétant le 22 septembre – Jour de libération de Tallinn de l’occupation hitlérienne – Jour de deuil pour les anciens combattants libérateurs. Il s’agit des légionnaires estoniens, ayant combattu dans les rangs des unités hitlériennes « Waffen SS » contre l’Armée soviétique.
Cette action du parlement, entreprise sous la pression directe du Premier ministre Andrus Ancip, n’est pas seulement blasphématoire. Tout est beaucoup plus grave. Il s’agit des tentatives de réévaluer l’histoire, de faire oublier le rôle décisif de l’Armée soviétique dans la libération de l’Europe du fascisme. Mais pas seulement, puisqu’une telle action lance, en fait, un défi à tous les Etats de la coalition anti-hitlérienne qui combattaient ensemble pour déraciner le fascisme. Décréter une fête en l’honneur des anciens combattants estoniens d’unités hitlériennes SS est un scandale de résonance européenne. Comme il est imprimé dans un tract des participants à l’action de protestation en Estonie contre le projet de loi voté, « Hitler est désormais héros de l’Estonie ». A Moscou on perçoit nettement la portée manifestement anti-russe de l’action du parlement estonien. Voici ce que nous a déclaré le chef adjoint du comité pour les Affaires internationales de la chambre basse du parlement russe Iouliï Kvitsinski.
Cette loi, dit Iouliï Kvitsinski, est visiblement provocatrice à l’égard de la Russie, de tous ceux et celles qui ont péri en combattant contre les fascistes. Ni en Europe de l’Ouest, ni en Europe de l’Est on ne vote pas de lois pareilles. Je crois qu’une réaction ferme de la Russie doit suivre à ce défi lancé par les législateurs estoniens. A cet effet nous disposons d’assez de moyens. Ils pourront dégriser très vite les autorités d’Estonie et les ramener sur terre, conclut Iouliï Kvitsinski.
J’ajouterai à cela une liste incomplète des lieux, d’où ont suivi des réactions d’indignation aux démarches du pouvoir d’Estonie : Londres, Ottawa, Los Angeles, Paris, Vatican, Sofia
. Comme l’a estimé le président de la Fédération internationale des anciens combattants de la Résistance Michel Vanderborgt de Bruxelles, la décision des autorités estoniennes sape les fondements démocratiques en Europe et contredit les valeurs de l’intégration européenne. Voilà une évaluation sensée des démarches du pays, membre de l’UE et du Conseil de l’Europe.