"Je ne suis pas sûr que l'on arrive à en trouver la solution avant le rapport de l'AIEA au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, mais nous ferons tout le possible pour essayer de la trouver", a notamment déclaré le chef de la diplomatie russe devant les journalistes à bord d'un avion en route de New Delhi à Abu Dhabi.
Ce disant, Sergueï Lavrov a averti qu'il ne restait que très peu de temps pour trouver des solutions pour le problème nucléaire de Téhéran, car déjà le 21 février prochain l'AIEA présenterait son rapport sur la mise en application de l'ancienne résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'Iran.
"Nous sommes en train de déployer des efforts très énergiques pour trouver des solutions quelconques", a-t-il indiqué, en rappelant qu'en janvier dernier, le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Igor Ivanov, était allé à Téhéran et qu'après cela, Ali Akbar Velayati, envoyé spécial de l'ayatollah Khamenei, leader spirituel de l'Iran, était venu à Moscou.
Selon le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou travaille très énergiquement avec l'Iran, tout en percevant une possibilité objective pour trouver des solutions de compromis qui permettent d'engager des négociations et ce, sans risque de compromettre le régime de la non-prolifération.
"Nos contacts de ces derniers jours avec nos partenaires européens, chinois et américains tendent justement à cet objectif", a noté en conclusion le chef de la diplomatie russe.