(Les négociations à six sur le problème nucléaire dans la péninsule Coréenne associent la République populaire de Chine, la République Démocratique et Populaire de Corée , les Etats-Unis, la République de Corée, la Fédération de Russie et le Japon - ndlr.)
"On voudrait voir une même souplesse (comme à l'égard de la Corée du Nord), qui ne porte pas atteinte aux principes de la non-prolifération que nous tous préconisons, à l'égard du programme nucléaire iranien où l'on pourrait sans doute appliquer une approche analogue", a supposé le chef de la diplomatie russe en route de New Delhi vers Abu Dhabi.
Sergueï Lavrov a fait remarquer que les sanctions unilatérales des Etats-Unis contre la République Démocratique et Populaire de Corée (RDPC) avaient fourvoyé dans l'impasse pour plus d'une année le processus de négociations à six, tout en entravant la mise en application d'un document concerté par les parties en septembre 2006.
Quoi qu'il en soit, a averti le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, le compromis enregistré la veille aux négociations à six n'est pas du tout "la clé qui permettra de régler tous les problèmes".
"L'entente enregistrée ne porte que sur le réacteur de Yongbyon, et les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) auront encore à certifier l'accomplissement par Pyongyang de ses engagements", a souligné Sergueï Lavrov.
Et de signaler que la prochaine étape du "processus à six" devra être consacrée à la mise en application de l'entente qui vient d'être enregistrée et au règlement de tous les problèmes concernant les autres sites nucléaires en Corée du Nord.