"Il s'agissait de mettre en place une production locale. Siemens envisage cette proposition sérieusement", a indiqué M. Meller à l'issue de sa rencontre mercredi avec le président tatar Mintimer Chaïmiev. "Nous envisageons cette production locale non pas comme devant profiter au seul Tatarstan, mais comme un projet destiné à la Russie ou la CEI au moins", a-t-il expliqué.
La décision d'installer une production dans cette zone exigera une analyse minutieuse et davantage de temps, "mais nous estimons que le Tatarstan possède de bonnes conditions pour cela", a ajouté le président de la mission de Siemens en Russie.
Dans sa coopération avec le Tatarstan, Siemens a défini quatre volets prioritaires : "le secteur énergétique, les systèmes d'automation (surtout pour la pétrochimie), le matériel médical et, cela va de soi, les télécommunications et les technologies de l'information", a-t-il annoncé.
M. Chaïmiev a de son côté jugé insuffisant le niveau de coopération entre le Tatarstan et Siemens. "Votre société pourrait être présente au Tatarstan de manière plus tangible. Pour l'instant, nous n'utilisons pas à fond vos possibilités lors de la mise en �uvre dans notre république de projets d'importance", a noté le président tatar.