L'usage de la force inadmissible dans le règlement des conflits (déclaration russo-jordanienne)

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Le président russe Vladimir Poutine et le roi Abdallah II de Jordanie ont adopté mardi une déclaration conjointe sur l'approfondissement ultérieur des relations d'amitié et de la coopération entre la Fédération de Russie et le Royaume hachémite de Jordanie.
AMMAN, 13 février - RIA Novosti. Le président russe Vladimir Poutine et le roi Abdallah II de Jordanie ont adopté mardi une déclaration conjointe sur l'approfondissement ultérieur des relations d'amitié et de la coopération entre la Fédération de Russie et le Royaume hachémite de Jordanie.

Dans ce document, la Russie et la Jordanie ont notamment insisté sur l'inadmissibilité du règlement militaire des conflits, tant régionaux qu'internationaux, tout en réaffirmant leur volonté de parvenir à un règlement d'ensemble solide et équitable au Proche-Orient.

"Exprimant à cette occasion leur préoccupation face à l'actuelle situation dans la région, et en premier lieu en raison de la tension persistante dans les territoires palestiniens et en Irak, elles (la Fédération de Russie et la Jordanie) réaffirment leur disposition à engager le potentiel des relations russo-jordaniennes bilatérales afin de contribuer aux efforts collectifs internationaux visant des solutions fiables des problèmes évoqués et autres et ce, sur une solide base juridique internationale", lit-on en substance dans cette déclaration conjointe.

Les parties "confirment le caractère essentiel du conflit palestino-israélien et la nécessité de son règlement sur le principe de la coexistence des deux Etats, ainsi que la nécessité de la solution des problèmes du statut définitif sur la base de l'initiative de paix arabe, de la "feuille de route" et de la résolution du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies".

"La réalisation de ces objectifs est la clé du désamorçage des principales crises régionales, menaçant la sécurité et la stabilité de la région, de l'éradication de l'extrémisme et du terrorisme", indique le document.

La déclaration note aussi que la Russie et la Jordanie poursuivront leur coopération dans l'intérêt du renforcement de la stabilité internationale, ainsi que dans celui de la non-prolifération des armes de destruction massive (ADM) et de leurs vecteurs.

"Elles (la Fédération de Russie et la Jordanie) entendent à l'avenir également concerter étroitement leurs efforts pour transformer le Proche-Orient en zone exempte d'armes de destruction massive - nucléaires, chimiques et biologiques", lit-on dans la déclaration conjointe.

La Russie et la Jordanie se sont aussi déclarées prêtes à développer et à élargir leur coopération pour faire face aux menaces et défis contemporains. La Russie et la Jordanie dénoncent résolument, "en tant que criminels et inhumains, tous les actes, méthodes et pratiques de terreur où qu'ils soient perpétrés et quel qu'en soit l'auteur".

"Les parties considèrent le terrorisme comme l'un des défis les plus dangereux lancés à l'ensemble de la communauté internationale. Elles insistent sur la stérilité absolue de toute tentative de le justifier par des raisons politiques, philosophiques, idéologiques, raciales, ethniques, religieuses ou autres et déclarent que le terrorisme n'a pas d'appartenance nationale ni religieuse et ne peut par conséquent pas être considéré comme la preuve d'un prétendu conflit de civilisations", note le document.

On y lit également que la Russie et la Jordanie réaffirment la nécessité de respecter la souveraineté et l'indépendance de tous les Etats de la région.

"Les parties reconnaissent le droit des Etats à l'indépendance et au libre choix des voies de développement et réaffirment leur attachement à la modernisation des pays de la région, sur leur propre initiative, compte tenu de leurs spécificités et traditions nationales", lit-on en substance dans la déclaration russo-jordanienne conjointe.

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