Les députés nationalistes estoniens ont fait un dernier amendement au projet de loi « Sur les constructions interdites », soumis à l’examen du parlement. Cet amendement enjoint au gouvernement de démolir le monument au soldat libérateur à Tallynn pendant les 3O jours qui suivront l’entrée de la loi en vigueur.
Le monument, stipule l’amendement, doit être démonté comme une construction, glorifiant les forces armes du pays ayant occupé l’Estonie. Le parlement est simultanément saisi d’un projet de loi, faisant du jour de la libération de Tallynn des fascistes un Jour de deuil des ainsi dits « combattants pour la libération », sous-entendant les soldats de la 2Oe division estonienne SS et « les frères forestiers », ayant lutté contre le pouvoir soviétique. Le gouvernement a également déposé au parlement un projet de loi assimilant les symboles soviétiques aux symboles nazis.
Il est significatif que le gouvernement et les groupes qui le soutiennent se prononcent pour l’adoption de ces actes législatifs avant les élections parlementaires, prévues pour le 4 mars. Le vice premier-ministre et ministre russe de la Défense Serguei Ivanov a déclaré que les raisons des démarches des autorités estoniennes sont claires : renforcer leurs positions à la veille de cet événement. Cependant, il est évident qu’elles ne pourront ne pas prendre en compte la réaction franchement négative des milieux publics internationaux à leur volonté de réviser l’histoire de la Seconde guerre mondiale, a déclaré le président du Comité international de la Douma d’Etat Konstantin Kossatchev.
Le monument, stipule l’amendement, doit être démonté comme une construction, glorifiant les forces armes du pays ayant occupé l’Estonie. Le parlement est simultanément saisi d’un projet de loi, faisant du jour de la libération de Tallynn des fascistes un Jour de deuil des ainsi dits « combattants pour la libération », sous-entendant les soldats de la 2Oe division estonienne SS et « les frères forestiers », ayant lutté contre le pouvoir soviétique. Le gouvernement a également déposé au parlement un projet de loi assimilant les symboles soviétiques aux symboles nazis.
Il est significatif que le gouvernement et les groupes qui le soutiennent se prononcent pour l’adoption de ces actes législatifs avant les élections parlementaires, prévues pour le 4 mars. Le vice premier-ministre et ministre russe de la Défense Serguei Ivanov a déclaré que les raisons des démarches des autorités estoniennes sont claires : renforcer leurs positions à la veille de cet événement. Cependant, il est évident qu’elles ne pourront ne pas prendre en compte la réaction franchement négative des milieux publics internationaux à leur volonté de réviser l’histoire de la Seconde guerre mondiale, a déclaré le président du Comité international de la Douma d’Etat Konstantin Kossatchev.
La démolition éventuelle des monuments ne préoccupe pas que les Russes., dit Konstantin Kossatchev. Nous avons récemment saisi l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’ Europe d’un projet de résolution condamnant les actions qui se préparent, que nous avons qualifiées de tentative indirecte de revanche et de néo-nazisme. Ce document a été signé par les députés de nombreux pays. Le président de l’Assemblée parlementaire van der Linden et le secrétaire général du Conseil de l’Europe Terry Davis ont publiquement exprimé leur angoisse à la suite de la prise des telles décisions par l’Estonie, qui ont toutes les chances d’être appliquées. Notre tâche était de créer un climat de rejet, d’intolérance envers ce genre de tentatives au niveau international, et nous l’avons réussi. Les démarches ultérieures de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe dépendront des résultats du scrutin et des actions que prendra le futur gouvernement estonien.
A propos, le parti constitutionnel, le plus grand parti russophone d’Estonie, a déclaré dans son appel aux collègues du parlement : « Quand sera rendu le verdict le plus inhumain aux héros tombés, nous pensons que les élus se rendront compte que Londres, Paris, Berlin et Moscou seront très attentifs aux résultats du scrutin. Les députés doivent savoir que l’opprobre couvrira toujours leurs mains qui appuient sur le bouton du vote de la loi concernant le démantèlement du Soldat de Bronze.
A propos, le parti constitutionnel, le plus grand parti russophone d’Estonie, a déclaré dans son appel aux collègues du parlement : « Quand sera rendu le verdict le plus inhumain aux héros tombés, nous pensons que les élus se rendront compte que Londres, Paris, Berlin et Moscou seront très attentifs aux résultats du scrutin. Les députés doivent savoir que l’opprobre couvrira toujours leurs mains qui appuient sur le bouton du vote de la loi concernant le démantèlement du Soldat de Bronze.
