Le vice-premier et ministre russe de la Défense Sergueï Ivanov discute en ce moment des questions principales des relations de Russie avec l'Alliance atlantique et les problèmes internationaux majeurs au cours d’une rencontre informelle de deux jours dans le cadre du Conseil Russie-OTAN au niveau des ministres de la Défense.
Lors des consultations, on évoquera certainement l'intention des Etats-Unis de réorganiser leur présence militaire en Europe et de déployer des composantes de leur système global de défense antimissile sur les territoires tchèque et polonais. Moscou trouve qu’il s’agit d’un geste inamical. Le problème n’est pas là. Dix intercepteurs sont incapables de neutraliser des centaines de missiles balistiques russes s’ils partent en même temps. Le fait que l’OTAN veut rapprocher son infrastructure des frontières russes est une grave erreur. Cela rappelle l'époque de la guerre froide. Ce n’est pas seulement peu productif, c’est aussi irrespectueux et pas joli du tout. Un membre de la commission de la Douma d’état de Russie sur la sécurité Guennadi Goudkov prend la parole :
Les dernières décisions sont tournées contre notre pays et ses forces armées. Je pense que la Russie doit avoir une position équilibrée. Oui, nous devons dialoguer avec l’OTAN et avoir des contacts. Mais nous ne devons pas perdre la vigilance jusqu’à ce que l'OTAN n’abandonne ses projets de freiner la Russie par des moyens pareils. Notre réponse est bien évidente. C’est le développement des systèmes de missiles et d’armes offensives. Il est dommage de perdre un moment favorable où la Russie et l'Alliance politique pourraient créer ensemble « un bouclier antimissile ». L’OTAN devrait comprendre que ses actions détruisent la confiance entre nous. Je ne pense pas que cela favorise la cause de la paix et le développement des relations Russie-OTAN.
Lors des consultations, on évoquera certainement l'intention des Etats-Unis de réorganiser leur présence militaire en Europe et de déployer des composantes de leur système global de défense antimissile sur les territoires tchèque et polonais. Moscou trouve qu’il s’agit d’un geste inamical. Le problème n’est pas là. Dix intercepteurs sont incapables de neutraliser des centaines de missiles balistiques russes s’ils partent en même temps. Le fait que l’OTAN veut rapprocher son infrastructure des frontières russes est une grave erreur. Cela rappelle l'époque de la guerre froide. Ce n’est pas seulement peu productif, c’est aussi irrespectueux et pas joli du tout. Un membre de la commission de la Douma d’état de Russie sur la sécurité Guennadi Goudkov prend la parole :
Les dernières décisions sont tournées contre notre pays et ses forces armées. Je pense que la Russie doit avoir une position équilibrée. Oui, nous devons dialoguer avec l’OTAN et avoir des contacts. Mais nous ne devons pas perdre la vigilance jusqu’à ce que l'OTAN n’abandonne ses projets de freiner la Russie par des moyens pareils. Notre réponse est bien évidente. C’est le développement des systèmes de missiles et d’armes offensives. Il est dommage de perdre un moment favorable où la Russie et l'Alliance politique pourraient créer ensemble « un bouclier antimissile ». L’OTAN devrait comprendre que ses actions détruisent la confiance entre nous. Je ne pense pas que cela favorise la cause de la paix et le développement des relations Russie-OTAN.
Une conclusion doit être tirée de l’histoire avec la base antimissile en Europe orientale. L’alliance nord- atlantique n’est plus actuelle en tant que produit de guerre froide. Ces moyens sont trop grossiers. Souvenons-nous de l’opération de l’OTAN en Yougoslavie lorsque les missiles de l’alliance ont détruit rapidement le potentiel militaire et économique d’un état indépendant. On a appris par la suite que ce n’était pas une bonne solution. L’Occident devrait moderniser l’OTAN, en faire une organisation qui s'occupe des menaces réelles et non éphémères, ce qui contribuerait à consolider la stabilité internationale et européenne, trouvent les politiques russes.
