"Si au XXe siècle Roosevelt a été notre allié militaire, au XXIe il est notre allié idéologique", a-t-il noté.
Selon lui, le président américain percevait la démocratie non comme un décor pour des spectacles oligarchiques et bureaucratiques, mais comme le pouvoir du peuple et l'expression de sa volonté.
"La démocratie n'est pas le communisme, qui devait être édifié une fois pour toutes. Ce n'est pas un fait accompli, c'est un processus", a expliqué M. Sourkov, précisant que, de l'avis du président Roosevelt, la démocratie perd et recule là où une injustice est commise et où la loi est bafouée, mais qu'elle gagne au contraire là où les gens obtiennent justice et où leur bien-être augmente.
"Peu à peu, la Russie avance justement dans cette direction-là ", a affirmé M. Sourkov, ajoutant que cela n'avait pas l'air de "plaire à tout le monde".
Franklin Delano Roosevelt, unique homme politique à avoir été réélu à trois reprises au poste de président des Etats-Unis (1932-1945, quatre mandats), a joué un rôle prépondérant dans la gestion des conséquences de la crise économique des années 1930. Il n'a pas hésité à tester de nouvelles formes de vie sociale: travaux publics, assurances sociales, code de la concurrence loyale, contrôle des prix, aide aux chômeurs et aux fermiers, etc.
C'est au 32e président des Etats-Unis qu'appartient le mérite historique de la création de l'Organisation des Nations Unies.
