Moscou apportera les correctifs à sa politique extérieure compte tenu des projets militaires de l’OTAN et des Etats-Unis

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La Russie apportera les correctifs à sa politique extérieure vu le rapprochement de l’infrastructure militaire
La Russie apportera les correctifs à sa politique extérieure vu le rapprochement de l’infrastructure militaire de l’OTAN des frontières russes et les projets américains de déployer les composantes de la défense antimissiles globale en Europe de l’Est, a déclaré le responsable du ministère russe des AE Alexandre Kramarenko.
Ce sera une démarche forcée mais nécessaire pour la Russie afin de garantir la sécurité. Les préparatifs des pays occidentaux sont dirigés contre la Russie et continuent pendant toute la période d’existence de la Russie démocratique. Au micro l’expert militaire russe Alexandre Pikaev :

Après la désintégration du Pacte de Varsovie les représentants des puissances occidentales ont promis que l’OTAN serait élargie. Ces promesses ont été oubliées. Après le début de l’élargissement de l’alliance en 1997 ils ont assuré également que c’était une mesure politique et il ne fallait pas s’attendre aux changements substantiels dans l’infrastructure militaire de l’OTAN sur le territoire des nouveaux membres. Ces promesses n’ont pas été tenues elles non plus. Au lieu de réduire ses forces armées, les Etats-Unis projettent, par contre, de déployer les avant-postes de leur système de défense antimissile à proximité des frontières russes.
Les préparatifs militaires américains ont pour but de rompre l’équilibre stratégique des forces. Les Etats-Unis comptent neutraliser au moyen d’antimissiles le potentiel stratégique russe. L’administration russe doit le prendre en considération. Le président Vladimir Poutine a dit à une conférence de presse à Moscou que les réponses de la Russie seraient asymétriques mais au plus haut point efficaces.
En acceptant le rôle du bouclier, Varsovie et Prague ne doivent pas oublier que le bouclier peut-être attaqué, avertit l’expert allemand Laurence Haag. On le comprend, en règle générale, en Tchéquie où le parlement se réunit aujourd’hui à la séance consacrée au déploiement des antimissiles. L’opposition s’est prononcée contre en insistant sur le référendum. Le gouvernement de Mirek Topolanek voudrait régler le problème dans le cadre du parlement sans le soumettre au référendum.
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