"Je conseillerais aux investisseurs japonais d'accélérer la prise de décisions concernant leur coopération avec la Russie", a-t-il déclaré à un journaliste qui l'interrogeait sur la participation de sociétés nippones aux projets russes.
"Nos collègues japonais sont intéressés par la construction du gazoduc qui reliera la Sibérie orientale au Pacifique, ainsi que par la production d'hydrocarbures sur le territoire de la Russie", a fait savoir M. Khristenko.
"Nous n'avons pas modifié notre position", a-t-il précisé. Selon lui, "l'intérêt manifesté par nos partenaires étrangers doit faire place à des décisions concrètes".
Il a ajouté que l'infrastructure de la Sibérie orientale et de l'Extrême-Orient est orientée essentiellement sur les pays de la région Asie-Pacifique, en particulier sur le Japon.
Viktor Khristenko a également exprimé l'espoir que l'usine de GNL, dont la construction est menée dans le cadre du projet Sakhaline-2, serait mise en service le plus vite possible "pour nous permettre de remplir nos engagements contractuels. La participation de Gazprom à ce projet est de nature à y contribuer", a dit en conclusion le ministre russe de l'Industrie et de l'Energie.
