Les inspecteurs de l'AIEA ont achevé l'inspection de deux sites nucléaires en Iran

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TEHERAN, 2 février - RIA Novosti. Les inspections de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sont effectuées régulièrement sur les sites nucléaires de l'Iran, bien que Téhéran interdise à 38 inspecteurs de l'agence d'entrer dans le pays, fait savoir l'agence information iranienne ISNA.

D'après ses données, trois inspecteurs de l'AIEA ont quitté vendredi Téhéran après avoir inspecté, durant une semaine, le centre nucléaire de conversion du minerai d'uranium d'Ispahan et l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz.

Le chef du service de l'AIEA chargé des inspections dans la République Islamique s'est rendu à la mi-janvier en Iran avec un groupe d'employés de l'agence. Il a eu des rencontres avec des représentants iraniens pour examiner l'activité de l'usine de Natanz, note ISNA.

Les ambassadeurs de la "troïka" du Mouvement des non-alignés (Cuba, Malaisie, Egypte) et le président de l'organisation des pays en développement Groupe-77 doivent arriver vendredi en Iran à l'invitation de Téhéran en vue de visiter le centre nucléaire d'Ispahan.

Des représentants de la direction du Conseil des gouverneurs de l'AIEA et le représentant permanent de la Ligue arabe auprès des organisations internationales à Vienne ont également été invités, mais, selon les informations des médias iraniens, leur arrivée est encore incertaine.

Les diplomates se rendront samedi dans la province centrale iranienne d'Ispahan où ils visiteront le centre nucléaire de conversion du minerai d'uranium.

"Organisant la visite de ses sites nucléaires, l'Iran vise à créer une atmosphère de confiance et à démontrer le caractère civil du programme nucléaire iranien", a déclaré Ali Asghar Soltanieh, représentant permanent de la République Islamique auprès de l'AIEA.

Cependant, certains experts iraniens estiment peu efficace l'invitation des représentants du Mouvement des non-alignés et du Groupe-77 et affirment qu'elle ne contribuera pas au règlement du problème nucléaire iranien.

"Notre problème principal est le dialogue difficile avec les Etats-Unis et l'Europe", a déclaré un expert à l'agence ISNA.

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