L’image de la Russie, la politique extérieure, les présidentielles fixées à 2008, ces sujets et beaucoup d’autres ont été abordés aujourd’hui, le 1er février, à la grande conférence de presse du président de Russie Vladimir Poutine au Kremlin. C’était un événement sans précédent. Plus de 1200 journalistes dont près de 300 — étrangers ont été accrédités. C’était le 6ème entretien en tel format du chef d’Etat avec les médias. La conférence de presse s’est déroulée pendant 3 heures et demie.
Vladimir Poutine a dressé le bilan de 2006. Il a commencé par les acquis dans la sphère sociale. L’accroissement moyen des salaires a constitué 13,3%, les revenus des habitants ont augmenté de 10% et les allocations ont été majorées de 5,4% en moyenne.
La réalisation des projets nationaux commence à porter les premiers fruits. Les salaires, a poursuivi Vladimir Poutine, ont augmenté d’environ 30% dans l’enseignement et de quelque 37% dans la santé publique alors que les indices prévus ne dépassaient que 15-17%.
L’économie s’est développée dynamiquement en 2006 et ceci – non seulement grâce aux prix élevés du pétrole mais aussi pour une large part – grâce aux stimulants de la demande de consommation intérieure et des investissements. Selon Vladimir Poutine, le PIB russe s’est accru l’année dernière de 6,7 à 6,9%. La Russie a assuré un remboursement anticipé de la dette extérieure – non seulement de la nôtre mais aussi de celle de toutes les autres républiques de l’URSS. Ceci étant, la Russie se classe la 3ème au monde d’après la réserve-or.
Vladimir Poutine a dressé le bilan de 2006. Il a commencé par les acquis dans la sphère sociale. L’accroissement moyen des salaires a constitué 13,3%, les revenus des habitants ont augmenté de 10% et les allocations ont été majorées de 5,4% en moyenne.
La réalisation des projets nationaux commence à porter les premiers fruits. Les salaires, a poursuivi Vladimir Poutine, ont augmenté d’environ 30% dans l’enseignement et de quelque 37% dans la santé publique alors que les indices prévus ne dépassaient que 15-17%.
L’économie s’est développée dynamiquement en 2006 et ceci – non seulement grâce aux prix élevés du pétrole mais aussi pour une large part – grâce aux stimulants de la demande de consommation intérieure et des investissements. Selon Vladimir Poutine, le PIB russe s’est accru l’année dernière de 6,7 à 6,9%. La Russie a assuré un remboursement anticipé de la dette extérieure – non seulement de la nôtre mais aussi de celle de toutes les autres républiques de l’URSS. Ceci étant, la Russie se classe la 3ème au monde d’après la réserve-or.
Vladimir Poutine a assuré en répondant à une question que la Russie n’employait pas les leviers économiques pour exercer la pression sur ses voisins proches – ni sur les consommateurs du gaz et du pétrole en Europe ni sur les pays de transit des hydrocarbures russes.
On nous impose sans cesse la thèse que la Russie met à profit les leviers économiques pour réaliser ses objectifs dans la politique extérieure. Il n’en est pas ainsi. La Fédération de Russie a toujours observé entièrement ses engagements et le fera à l’avenir également. Or, nous ne sommes pas obligés de subsidier les économies des pays étrangers sur l’immense échelle comparable à leurs budgets.
En ce qui concerne les projets de déploiement des systèmes américains ABM à proximité des frontières russes, Vladimir Poutine a déclaré que la réponse serait asymétrique mais au plus haut point efficace. Le chef de l’Etat russe estime inconsistantes les déclarations américaines sur le contenu antiterroriste des systèmes ABM en Europe.
Les projets des Etats-Unis de déployer les systèmes ABM ne sont dirigés ni contre les terroristes ni contre l’Iran qui n’a pas d’armes balistiques, a dit Vladimir Poutine.
La Russie, a souligné le chef de l’Etat russe, entend développer les rapports avec tous les pays. Elle s’acquitte de ses engagements dans la construction de la centrale nucléaire en Iran et se montre disposée à prêter son concours au règlement au Proche-Orient sur une base bipartite et en contact étroit avec la communauté mondiale, avant tout dans le cadre du Quartette des médiateurs.
Poutine a été contraint de répondre à de multiples questions relatives aux présidentielles fixées à 2008 et à ses favoris parmi les prétendants. Cependant, le président n’a indiqué personne ayant dit qu’il n’y aurait pas de successeurs. Il y aurait des candidats à la présidence. « C’est aux électeurs, aux citoyens de Russie de décider », a souligné Vladimir Poutine.
On nous impose sans cesse la thèse que la Russie met à profit les leviers économiques pour réaliser ses objectifs dans la politique extérieure. Il n’en est pas ainsi. La Fédération de Russie a toujours observé entièrement ses engagements et le fera à l’avenir également. Or, nous ne sommes pas obligés de subsidier les économies des pays étrangers sur l’immense échelle comparable à leurs budgets.
En ce qui concerne les projets de déploiement des systèmes américains ABM à proximité des frontières russes, Vladimir Poutine a déclaré que la réponse serait asymétrique mais au plus haut point efficace. Le chef de l’Etat russe estime inconsistantes les déclarations américaines sur le contenu antiterroriste des systèmes ABM en Europe.
Les projets des Etats-Unis de déployer les systèmes ABM ne sont dirigés ni contre les terroristes ni contre l’Iran qui n’a pas d’armes balistiques, a dit Vladimir Poutine.
La Russie, a souligné le chef de l’Etat russe, entend développer les rapports avec tous les pays. Elle s’acquitte de ses engagements dans la construction de la centrale nucléaire en Iran et se montre disposée à prêter son concours au règlement au Proche-Orient sur une base bipartite et en contact étroit avec la communauté mondiale, avant tout dans le cadre du Quartette des médiateurs.
Poutine a été contraint de répondre à de multiples questions relatives aux présidentielles fixées à 2008 et à ses favoris parmi les prétendants. Cependant, le président n’a indiqué personne ayant dit qu’il n’y aurait pas de successeurs. Il y aurait des candidats à la présidence. « C’est aux électeurs, aux citoyens de Russie de décider », a souligné Vladimir Poutine.