Le premier ministre ukrainien Viktor Ianoukovitch a fait cette déclaration jeudi, commentant les propos du président russe sur l'éventualité de l'accès de compagnies ukrainiennes à des actifs dans le secteur énergétiques russe.
"Je pense que cette voie est prometteuse", a indiqué M. Ianoukovitch, ajoutant qu' "il ne s'agit encore que d'intentions" et que "s'il s'agit d'unir des actifs, cela doit être fait uniquement à titre paritaire".
Selon le chef du gouvernement ukrainien, Kiev et Moscou doivent élaborer un nouveau modèle de leurs rapports en matière de sécurité énergétique.
Le ministre ukrainien de l'Energie Iouri Boïko a annoncé pour sa part aux journalistes que les deux pays débattaient de l'éventualité d'une intégration dans le secteur de l'énergie et des combustibles.
"L'Ukraine a fait plusieurs propositions à la Russie et un modèle a déjà été sélectionné : celui-ci sera développé et perfectionné", a expliqué le ministre.
"Aujourd'hui, la dynamique des rapports russo-ukrainiens permet d'espérer la réalisation intégrale de ces projets", a conclu M. Boïko.
Jeudi 1er février Vladimir Poutine a déclaré que l'Ukraine pouvait être admise aux actifs russes dans la production d'énergie à condition d'instituer un consortium conjoint de transport de gaz.
"Nos partenaires ukrainiens voudraient non seulement créer un consortium de transport de gaz mais aussi avoir la possibilité d'entrer dans des actifs de production sur le territoire de la Fédération de Russie. En règle générale, ce n'est pas notre objectif. Mais si nous acceptons de développer des rapports pareils avec nos partenaires européens, par exemple, avec l'allemand BASF, pourquoi ne pas le faire avec les Ukrainiens ?" s'est interrogé le président russe lors de sa conférence de presse jeudi au Kremlin.
