"Toute démarche accomplie pour améliorer les rapports entre les deux voisins constituera notre victoire commune. Ce ne sera pas dû à la bonne volonté de qui que ce soit, ce sera notre victoire commune à laquelle nous devons tendre ensemble, la Géorgie et la Russie", a déclaré le ministre rencontrant le corps diplomatique accrédité en Géorgie et présentant les priorités de la politique extérieure géorgienne pour 2007.
"Le retour de l'ambassadeur (russe) est une mesure positive, mais cela ne signifie pas que cela permette de briser le mur (dans les rapports entre les deux pays)", a noté M. Bejouachvili cité par l'agence News Georgia.
Le ministre a exprimé l'espoir de voir les rapports russo-géorgiens" changer en mieux" cette année. "La partie géorgienne est prête à ce genre de changements", a noté M. Bejouachvili.
Les rapports russo-géorgiens s'étaient aggravés après l'interpellation, le 27 septembre, par la police géorgienne, de quatre militaires du Groupe des troupes russes en Transcaucasie. Le 2 octobre, Tbilissi les avait remis entre les mains des représentants de l'OSCE. Les officiers avaient pu regagner la Russie Le 28 septembre 2006, le ministère russe des Affaires étrangères avait rappelé "pour consultations" à Moscou l'ambassadeur Viatcheslav Kovalenko, annonçant l'évacuation des personnels des établissements russes en Géorgie et de leurs familles. Le 2 octobre, la Russie avait suspendu toutes les communications automobiles, ferroviaires, aériennes, maritimes et postales avec la Géorgie. Il ya deux semaines, l'ambassadeur Kovalenko avait regagné Tbilissi.
