"Comme prévu, nous avons fait revenir notre ambassadeur à Tbilissi et espérons que ce sera un premier pas vers le règlement de tous nos problèmes", a notamment déclaré le président de la Fédération de Russie intervenant jeudi lors de sa conférence de presse annuelle au Kremlin.
La presse géorgienne l'a accueilli en fanfare, en interprétant le retour de l'ambassadeur comme une victoire de la Géorgie, a fait remarquer le chef de l'Etat russe.
"Qu'on l'interprète ainsi. Nous n'y voyons pas d'inconvénients. Le principal est que cela contribue à la normalisation des relations", a noté Vladimir Poutine.
L'ambassadeur de la Fédération de Russie en Géorgie, Viatcheslav Kovalenko, est revenu la semaine dernière à Tbilissi. Il avait été rappelé à Moscou fin septembre dernier car les relations entre les deux pays s'étaient alors aggravées suite à l'arrestation à Tbilissi de quatre officiers russes accusés d'espionnage.
Vladimir Poutine a rappelé que quand il avait rencontré pour la dernière fois le président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, ils avaient évoqué l'utilité de la Communauté d'Etats indépendants (CEI).
"Or, tous deux nous avons constaté qu'en l'absence de la CEI, de ses instruments et de ses mécanismes, nous n'aurions pas pu nous rencontrer ni, par conséquent, nous entretenir des problèmes qui existent dans les relations entre nos deux pays", a signalé le chef de l'Etat.
Lors de cette rencontre, a précisé Vladimir Poutine, les parties ont désigné les problèmes majeurs et tracé l'axe de la normalisation des relations bilatérales.