Mardi démarre la visite du ministre des affaires étrangères de Russie Sergueï Lavrov aux Etats-Unis. Là, il prendra part à la réunion du quartette des médiateurs internationaux sur le règlement du conflit israélo-palestinien, il rencontrera le président George Bush et la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice. Ici le commentaire de notre observateur politique Victor Enikeev.
Les négociations du quartette (Russie, Etats-Unis, ONU, UE) sont importantes, certes. Le conflit israélo-palestinien reste non seulement un des plus vieux, mais il est aussi un des plus sanglants. Il faudra parler de la situation dans l’Autorité Palestinienne qui se trouve sur le seuil d’une guerre civile. Lavrov avait déclaré la veille qu’il trouvait opportun de faire inclure tous les pays influents de la région au règlement au Proche-Orient.
Lors de sa visite aux Etats-Unis, le ministre Lavrov a l’intention d’obtenir des explications au sujet de la rhétorique offensive de Washington et l’essor de la présence militaire américaine au PO. Naturellement, il sera question de la situation en Irak et en Iran, de la menace de Washington de recours à la force à l’égard de Téhéran.
Les négociations du quartette (Russie, Etats-Unis, ONU, UE) sont importantes, certes. Le conflit israélo-palestinien reste non seulement un des plus vieux, mais il est aussi un des plus sanglants. Il faudra parler de la situation dans l’Autorité Palestinienne qui se trouve sur le seuil d’une guerre civile. Lavrov avait déclaré la veille qu’il trouvait opportun de faire inclure tous les pays influents de la région au règlement au Proche-Orient.
Lors de sa visite aux Etats-Unis, le ministre Lavrov a l’intention d’obtenir des explications au sujet de la rhétorique offensive de Washington et l’essor de la présence militaire américaine au PO. Naturellement, il sera question de la situation en Irak et en Iran, de la menace de Washington de recours à la force à l’égard de Téhéran.
Le programme de la visite comprend aussi la rencontre du ministre russe avec les représentants des pays — membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU et les membres du comité onusien pour les affaires étrangères. Moscou accorde une grande importance à l’activité de l’ONU, de son Conseil de Sécurité et il la soutient. L’ONU, créée en 1945 à San-Francisco, est un outil unique de maintien de paix et de sécurité dans le monde. Moscou est certain que l’ONU seule est à même de déceler une menace à la paix ou une agression et de recommander des mesures à prendre. La Russie estime qu’il incombe à l’ONU d’introduire des sanctions contre des pays. Aucun pays n’a le droit de violer ou d’ignorer les décisions prises dans le Quartier Général de l’Organisation. Pourtant, les Etats-Unis mènent une guerre en Irak ou introduisent tous seuls des sanctions.
La Russie se prononce pour le rehaussement du prestige de l’ONU, de son efficacité, et de celle du CS. Les points de vue du nouveau secrétaire général de l’ONU Ban ki-Moon et de Russie convergent. C’était confirmé en janvier de cette année, lorsque la Russie assurait la présidence au CS. L’ordre du jour du CS, important organe onusien a été alors accompli sans problème.
La Russie se prononce pour le rehaussement du prestige de l’ONU, de son efficacité, et de celle du CS. Les points de vue du nouveau secrétaire général de l’ONU Ban ki-Moon et de Russie convergent. C’était confirmé en janvier de cette année, lorsque la Russie assurait la présidence au CS. L’ordre du jour du CS, important organe onusien a été alors accompli sans problème.
