L’opinion publique mondiale désapprouve les projets des autorités estoniennes de démanteler les monuments aux soldats-libérateurs. Notre observateur Viatcheslav Soloviev donne des détails.
La décision du parlement estonien appelée hypocritement « Sur la sauvegarde des sépultures militaires » a suscité une vague d’indignation. Ce document prévoit le démantèlement du mémorial dit Soldat-libérateur au centre de Tallinn. Parmi les organisations qui protestent contre les tentatives entreprises par le gouvernement estonien, on peut citer le fonds britannique du mémorial des soldats soviétiques, la fédération internationale de la résistance, l’association des prisonniers de guerre finlandais. Leurs messages comportent la désapprobation des tentatives de souiller la mémoire de ceux qui ont risqué leurs vies pour libérer du joug fasciste l’Europe à laquelle l’Estonie prétend appartenir. Plusieurs Russes résidant à l’étranger se prononcent contre le désir des autorités estoniennes de réécrire l’histoire de leur pays et celle de la deuxième guerre mondiale. Le président de la Maison des compatriotes au Canada Valéry Tokmakov et l’un des représentants importants de la diaspora russe en France le prince Alexandre Troubetskoï ont exprimé cet avis.
Même si les Estoniens trouvent que le pouvoir soviétique leur était imposé, ils n’ont pas le droit d’oublier le rôle des soldats soviétiques qui ont libéré les Pays Baltes du nazisme, a déclaré Ilana Mikhaéli, présidente de la société de l’amitié « Moscou-Tel-Aviv ». Elle est étonnée que l’Union Européenne n’ait pas réagi à cette position des autorités estoniennes. Le politologue Igor Maksimytchev exprime l’avis de l’opinion publique.
La décision du parlement estonien appelée hypocritement « Sur la sauvegarde des sépultures militaires » a suscité une vague d’indignation. Ce document prévoit le démantèlement du mémorial dit Soldat-libérateur au centre de Tallinn. Parmi les organisations qui protestent contre les tentatives entreprises par le gouvernement estonien, on peut citer le fonds britannique du mémorial des soldats soviétiques, la fédération internationale de la résistance, l’association des prisonniers de guerre finlandais. Leurs messages comportent la désapprobation des tentatives de souiller la mémoire de ceux qui ont risqué leurs vies pour libérer du joug fasciste l’Europe à laquelle l’Estonie prétend appartenir. Plusieurs Russes résidant à l’étranger se prononcent contre le désir des autorités estoniennes de réécrire l’histoire de leur pays et celle de la deuxième guerre mondiale. Le président de la Maison des compatriotes au Canada Valéry Tokmakov et l’un des représentants importants de la diaspora russe en France le prince Alexandre Troubetskoï ont exprimé cet avis.
Même si les Estoniens trouvent que le pouvoir soviétique leur était imposé, ils n’ont pas le droit d’oublier le rôle des soldats soviétiques qui ont libéré les Pays Baltes du nazisme, a déclaré Ilana Mikhaéli, présidente de la société de l’amitié « Moscou-Tel-Aviv ». Elle est étonnée que l’Union Européenne n’ait pas réagi à cette position des autorités estoniennes. Le politologue Igor Maksimytchev exprime l’avis de l’opinion publique.
Les propos sur la prétendue occupation soviétique visent à passer l’éponge sur l’occupation nazie réelle avec toutes ses horreurs : les camps de concentration, les fusillades, l’esclavage. Nous attendons le jour où les piliers de démocratie dans l’Union Européenne qui parlent tant de ses grands idéaux aient le temps de remarquer la situation chez eux. Nous ne pouvons pas être indifférents à la glorification des criminels de guerre nazis qui ont causé la mort de 30 millions de personnes rien que sur le territoire de l’union Soviétique.
Il y a quelques jours, Sergei Lavrov s’est adressé aux membres d’une soirée de commémoration des victimes de l’Holocauste. Il a rappelé que les cloches funéraires d’Auschwitz sonnent encore pour accuser ceux qui cherchent des intérêts politiques en cachant la vérité sur les crimes nazis atroces et qui appellent à la révision de l’histoire de la guerre la plus dure que l’humanité ait connue. Il prévient contre le danger de glorification du mouvement nazi « Waffen SS » et d’attitude blasphématoire à la mémoire des soldats tombés pour sauver le monde de la menace fasciste.
Il y a quelques jours, Sergei Lavrov s’est adressé aux membres d’une soirée de commémoration des victimes de l’Holocauste. Il a rappelé que les cloches funéraires d’Auschwitz sonnent encore pour accuser ceux qui cherchent des intérêts politiques en cachant la vérité sur les crimes nazis atroces et qui appellent à la révision de l’histoire de la guerre la plus dure que l’humanité ait connue. Il prévient contre le danger de glorification du mouvement nazi « Waffen SS » et d’attitude blasphématoire à la mémoire des soldats tombés pour sauver le monde de la menace fasciste.
