"Les modifications constitutionnelles et les amendements apportés au Code électoral constituent la très solide base juridique qui, renforcée par la volonté politique nécessaire, peut permettre d'organiser des élections qui soient en tout point conformes aux normes internationales", a estimé M. Torossian.
Et de souligner qu'une telle volonté doit être manifestée par les forces politiques du pays et non seulement pro-gouvernementales.
"L'existence de chaque parti politique implique déjà sa responsabilité pour les processus en cours dans le pays", a dit le président du parlement, tout en ajoutant que si les partis font effectivement preuve de volonté politique et se rendent compte du fait que les futures élections ont pour l'Arménie une importance véritablement exceptionnelle, on pourra espérer des élections normales.
"En ce qui me concerne personnellement, j'espère bien que les forces politiques vont évaluer correctement la situation actuelle et trouveront le moyen de coopérer dans l'intérêt de la tenue de bonnes élections. Aujourd'hui, un mauvais déroulement des élections ne profite à aucune force politique, qu'elle se trouve au pouvoir ou dans l'opposition", a fait remarquer M. Torossian.
Ce disant, le président du parlement a insisté une fois de plus sur la nécessité de créer un groupe de travail spécial composé de députés pour que ledit groupe essaie de concerter le travail et établisse une liaison entre les missions d'observation, la Commission électorale centrale (CEC) et les autorités de la république, tout en réagissant à temps aux dérapages éventuels au cours des futures élections.
"J'en ai parlé avec les leaders de certains groupes parlementaires qui trouvent cette idée intéressante et sont prêts à coopérer dans un tel cadre. Je pense que dans une dizaine de jours on saura si un tel groupe sera finalement formé ou non", a relevé M. Torossian.
