Russie-Biélorussie: Loukachenko propose de "marquer une pause"

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Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a estimé vendredi que la Russie et la Biélorussie devaient "marquer une pause" afin de réfléchir à ce qui se produit dans leurs relations bilatérales.
MINSK, 26 janvier - RIA Novosti. Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a estimé vendredi que la Russie et la Biélorussie devaient "marquer une pause" afin de réfléchir à ce qui se produit dans leurs relations bilatérales.

"Je pense que l'une et l'autre partie devraient se calmer et arrêter d'attiser les tensions afin de ne pas pousser la situation jusqu'à un point de non retour", a indiqué le président lors d'une cérémonie de remise de diplômes de doctorat à des chercheurs biélorusses.

La Biélorussie, a-t-il dit, n'a jamais été partisane de la destruction de l'Etat de l'Union.

Le président a qualifié d'erreur le fait d'avoir dissimulé ces 7-8 dernières années, qui ont suivi le référendum sur l'union avec la Russie, les aspects négatifs des relations russo-biélorusses. Selon lui, le temps viendra où l'on pourra démontrer, preuves à l'appui, que la Biélorussie n'était pas partisane de la destruction de l'Etat de l'Union. "Nous respectons fidèlement tous les accords et le peuple biélorusse n'a commis aucune faute, à l'opposé de la Russie", a affirmé M. Loukachenko.

A une certaine époque où la Russie a proposé à la Biélorussie d'adopter le rouble russe, j'avais beaucoup de questions à poser, a raconté le leader biélorusse. "Tantôt la Russie affirme que la Biélorussie est un boulet ou une entrave pour elle, tantôt la Russie propose d'introduire son rouble, assurant que la Biélorussie en sortira couverte d'or. Là, un point semble m'échapper. Pourquoi nous proposez-vous le rouble russe alors que vous ne manquez pas de problèmes et que vous refusez de nos aider? La réponse est simple: afin d'attacher la Biélorussie à demeure, par tous les moyens, bons ou mauvais", a lancé le président biélorusse.

"Nous n'intégrerons jamais un autre Etat. Nous ne devons absolument rien à personne", a déclaré le président biélorusse. "Nous sommes transparents et ouverts et arrêtez de nous assommer", a encore ajouté M. Loukachenko.

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