"Je suis content, ces trois prochaines années, je porterai des tenues gratuites", a avoué le numéro un russe à Melbourne après sa défaite en quarts de finale de l'Open d'Australie face à l'Allemand Tommy Haas. D'ailleurs, le fait d'avoir trouvé un sponsor a consolé le Russe.
Pour la première fois, Davydenko a eu l'honneur du central de Melbourne Park. Le joueur russe s'était déjà plaint à plusieurs reprises d'être obligé de jouer ses matches dans d'obscurs arrière-cours. "Je comprends qu'il y a des joueurs comme Nadal et Federer. Ils ont des contrats avec des équipementiers importants et bénéficient d'un soutien d'agences de marketing sérieuses... Mais il y a aussi d'autres joueurs qui occupent des places inférieures au classement, et on les promeut aussi. Je devrais probablement aussi m'adresser à une telle société", avait noté Nikolay Davydenko.
Paradoxalement, le numéro 3 mondial n'a pas de sponsor, chose inédite pour le tennis actuel qui s'est transformé en véritable industrie. Davydenko avait négocié avec les leaders du secteur, Nike et Prince, mais les négociations n'avaient pas abouti. En Australie, on a vu Davydenko porter des tenues de tennis signées Airness pendant les entraînements.
Il s'avère qu'il ne suffit pas de bien jouer pour plaire aux sponsors. Il faut savoir casser ses raquettes de manière impressionnante, plaire aux millions de jeunes filles ou être impliqué dans au moins un scandale... Mais cela n'a rien à voir avec Nikolay Davydenko, travailleur invétéré. L'histoire d'un accro du boulot n'intéresse personne, selon les représentants du tennis-business.
