"Il suffit de rappeler les projets développés par la société ENEL dans le nord-ouest russe", a dit M. Poutine.
Selon lui, les relations avec l'Italie peuvent effectivement être considérées comme positives.
"Il n'y a là aucun secret. Tout simplement, les Italiens sont des partenaires mûrs qui savent défendre fermement et avec esprit de suite leurs intérêts nationaux, sans compter sur des préférences et en respectant leurs partenaires. Pour nous, ce sont de bons et fiables partenaires", a indiqué le président russe.
Vladimir Poutine n'a toutefois pas partagé l'avis selon lequel de tous les pays européens, l'Italie est le seul pays avec lequel les rapports se développent de manière positive. A titre d'exemple, le président a cité les rapports entre Moscou et Berlin. Les leaders russe et allemand estiment que les rapports entre les deux pays se développent positivement dans de nombreux domaines, y compris dans l'énergie.
Le premier ministre italien a fait ressortir de son côté la portée du dialogue énergétique entre l'Europe et la Russie. "Des pas importants dans cette sphère ont déjà été accomplis, mais nous ne sommes pas encore parvenus au stade où nous pourrions nous entendre sur la nature souhaitable de notre coopération dans la sphère énergétique", a indiqué M. Prodi.
Cette coopération, a poursuivi le premier ministre italien, doit s'étendre à différentes branches, dont la recherche et les innovations, y compris l'utilisation de nouvelles sources d'énergie. De l'avis de M. Prodi, "la Russie doit regarder de l'avant car on ignore combien de temps on pourra profiter des sources d'énergie enfouies dans le sol". Selon lui, on prend conscience, en Europe, de la portée de ce problème et du dialogue en ce sens.
"Quant aux rapports russo-italiens, je tiens à souligner qu'ils sont bons, qu'ils se développent, et qu'ils seront meilleurs à l'avenir", a encore estimé M. Prodi.
