Telle est la réaction de Soukhoumi à la déclaration d'Ekatérina Zgouladzé, chef adjoint de l'Intérieur géorgien, selon laquelle Tbilissi accepte de se mettre à la table de négociations sans conditions préalables.
"La déclaration de la délégation géorgienne atteste son intention d'induire la communauté internationale en erreur et de créer l'impression que la Géorgie remplit les recommandations formulées dans la résolution du Conseil de sécurité du 13 octobre 2006", dit la lettre adressée par le ministre des Affaires étrangères d'Abkhazie, Sergueï Chamba, au représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Jean Arnault.
Sergueï Chamba a également demandé de diffuser sa lettre parmi les membres du Conseil de sécurité à la veille de l'examen de la situation dans la zone du conflit.
Selon Soukhoumi, la Géorgie "viole grossièrement toutes les ententes intervenues précédemment", à savoir l'Accord de Moscou de 1994, ainsi que le Protocole de 1998 sur le cessez-le-feu, le désengagement des formations armées et la prévention des actions de force.
La situation dans la zone du conflit abkhazo-géorgien sera examinée par le Conseil de sécurité à la lumière de sa résolution du 13 octobre 2006. Cet examen est prévu pour le mercredi 24 janvier.