Le diplomate est intervenu lundi lors de la conférence de presse consacrée au bilan des activités de la mission de l'Union européenne chargée d'étudier la situation en Géorgie, a rapporté l'agence News Georgia.
"L'objectif de la mission de l'UE consistait à évaluer les perspectives de la réalisation de mesures dans les zones de conflits en Géorgie et prévues par le plan d'actions Géorgie-UE dans le cadre de la politique européenne de voisinage", a expliqué le représentant spécial.
Selon lui, la principale attention doit être accordée à des axes tels que la promotion de la société civile, les programmes d'échanges, les projets de réhabilitation économique et de développement du commerce, ainsi qu'aux mesures de démilitarisation et de garantie de sécurité.
"Au vu des résultats des travaux de la mission de l'UE, on élaborera des projets conjoints dont la réalisation doit contribuer au règlement des conflits sur le territoire de la Géorgie", a déclaré le représentant de l'Union. Les résultats des travaux de la mission seront examinés à Bruxelles au cours des deux prochaines semaines, a-t-il précisé.
S'agissant des visites de la mission de l'UE en Abkhazie et en Ossétie du Sud, le diplomate a noté que "tous ces projets doivent avoir trait au règlement des conflits sur le territoire de la Géorgie".
"Nous nous sommes rendus en Abkhazie et en Ossétie du Sud non dans le but de relancer le processus de négociation mais pour trouver les thèmes pour des projets très précis lesquels, à terme, conduiront à la reprise des négociations entre les parties", a-t-il indiqué.
Les républiques autoproclamées d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud prônent leur indépendance envers la Géorgie et refusent, depuis la fin de l'URSS en 1991 et à l'issue de conflits meurtriers, de reconnaître la souveraineté de Tbilissi sur leur territoire.
