Le Congrès des Etats-Unis se propose d’interdire au président Bush d’agresser l’Iran. Une résolution, déposée à la Chambre des Représentants par 2O congressmen, rappelle qu’aux termes de la Constitution américaine la Maison Blanche ne peut pas initier une action armée contre l’Iran, sans la sanction du Congrès.
Les législateurs américains ont été alarmés par les agissements de Washington et le nombre accru d’informations sur les préparatifs d’une opération militaire contre Téhéran. Ainsi, dans sa nouvelle stratégie irakienne le président Bush a clairement laissé entendre que l’Iran constitue la menace principale à la stabilité au Proche Orient . Répondant aux questions des journalistes, la secrétaire d’Etat américain Condoleezza Rice n’a pas exclu non plus une action anti- iranienne.
En outre, on assiste à un accroissement massif de forces américaines au Proche Orient. Si l’envoi en Irak d’un contingent supplémentaire de 22 mille hommes peut être justifié par des besoins de sécurité, le déplacement dans cette région d’un deuxième groupe aéroporté semble difficilement explicable. Même l’ancienne secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright, qui a parlé mercredi au comité des affaires étrangères de la Chambre des Représentants, a été obligée de demander : « Pourquoi un groupe de porte-avions se dirige-t-il dans le Golfe Persique ? » Il est aussi envisagé d’y déployer un système de défense antimissile « Patriot ».
Les législateurs américains ont été alarmés par les agissements de Washington et le nombre accru d’informations sur les préparatifs d’une opération militaire contre Téhéran. Ainsi, dans sa nouvelle stratégie irakienne le président Bush a clairement laissé entendre que l’Iran constitue la menace principale à la stabilité au Proche Orient . Répondant aux questions des journalistes, la secrétaire d’Etat américain Condoleezza Rice n’a pas exclu non plus une action anti- iranienne.
En outre, on assiste à un accroissement massif de forces américaines au Proche Orient. Si l’envoi en Irak d’un contingent supplémentaire de 22 mille hommes peut être justifié par des besoins de sécurité, le déplacement dans cette région d’un deuxième groupe aéroporté semble difficilement explicable. Même l’ancienne secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright, qui a parlé mercredi au comité des affaires étrangères de la Chambre des Représentants, a été obligée de demander : « Pourquoi un groupe de porte-avions se dirige-t-il dans le Golfe Persique ? » Il est aussi envisagé d’y déployer un système de défense antimissile « Patriot ».
Point n’est besoin d’être un spécialiste militaire pour comprendre que les Américains n’ont pas l’intention de se protéger ainsi contre les rebelles irakiens. Voici ce qu’a déclaré à ce propos le directeur de l’Institut russe d’évaluations stratégiques Sergueï Oznobitschev
De nombreux experts envisagent l’éventualité d’une agression armée contre l’Iran, une opération à court et probablement à plus long terme, visant avant tout à supprimer le potentiel nucléaire naissant de l’Iran.
L’armée américaine pourrait porter un coup à l’Iran avant avril prochain – c’est ce qu’ont déclaré simultanément deux journaux « Arab Times » koweïtien, et « Daily Times » londonien. Le premier estime que l’attaque des Etats-Unis commencerait depuis la mer avec le soutien de la défense anti-missile, ce qui permettra à l’Amérique de ne pas exposer aux risques son armée. Les ouvrages de l’industrie atomique et pétrolière en seront les cibles principales. Il s’agit d’évaluer le contrecoup de cette opération pour les Etats-Unis. D’après la résolution, soumise à la Chambre des Représentants, c’est cette question qui préoccupe surtout les législateurs américains.
De nombreux experts envisagent l’éventualité d’une agression armée contre l’Iran, une opération à court et probablement à plus long terme, visant avant tout à supprimer le potentiel nucléaire naissant de l’Iran.
L’armée américaine pourrait porter un coup à l’Iran avant avril prochain – c’est ce qu’ont déclaré simultanément deux journaux « Arab Times » koweïtien, et « Daily Times » londonien. Le premier estime que l’attaque des Etats-Unis commencerait depuis la mer avec le soutien de la défense anti-missile, ce qui permettra à l’Amérique de ne pas exposer aux risques son armée. Les ouvrages de l’industrie atomique et pétrolière en seront les cibles principales. Il s’agit d’évaluer le contrecoup de cette opération pour les Etats-Unis. D’après la résolution, soumise à la Chambre des Représentants, c’est cette question qui préoccupe surtout les législateurs américains.
