S'entretenant avec le diplomate, le président a souligné que M. Kovalenko se rendait dans un pays avec lequel "la Russie a entretenu durant des siècles des rapports privilégiés, même de bon voisinage et d'amitié". "Qui plus est, au long des siècles, nos pays ont partagé un sort particulier", a ajouté M. Poutine.
"Malheureusement, nous avons dû faire face ces dernières années à des problèmes notoires dans nos rapports", a noté le président.
En septembre dernier, a poursuivi Vladimir Poutine, nous avons convenu avec le président géorgien d'entreprendre une série de mesures tendant à normaliser les rapports entre les deux pays. "Le premier pas substantiel en ce sens a été accompli en décembre, lorsque nous avons signé l'accord sur les livraisons de gaz russe en Géorgie. Il est important que ces ventes soient réalisées d'après les principes du marché", a indiqué le chef de l'Etat.
"Les deux parties ont alors pris des engagements et la Russie remplit les siens", a souligné Vladimir Poutine.
S'adressant à l'ambassadeur russe en Géorgie, le président a fait ressortir "le rôle croissant de la Russie dans le règlement des conflits existants sur le territoire de l'ex-URSS". "C'est là également l'un des axes les plus importants dans nos activités", a noté Vladimir Poutine.
Le 28 septembre 2006, le ministère russe des Affaires étrangères avait rappelé "pour consultations" à Moscou l'ambassadeur Viatcheslav Kovalenko, annonçant l'évacuation des personnels des établissements russes en Géorgie et de leurs familles. Dès le 29 septembre, M. Kovalenko était rentré à Moscou.
Les rapports russo-géorgiens s'étaient aggravés après l'arrestation, le 27 septembre, par la sûreté géorgienne, de quatre militaires du Groupe des troupes russes en Transcaucasie. Le 2 octobre, Tbilissi les avait remis entre les mains des représentants de l'OSCE. Les officiers avaient pu regagner la Russie.