Ouvrant mardi une réunion du gouvernement consacrée aux problèmes des travailleurs immigrés, il a rappelé que le quota de 40 % frappant le travail des étrangers dans le commerce de détail resterait en vigueur jusqu'au 1er avril, après quoi il sera interdit aux étrangers de travailler dans ce secteur.
"Notre objectif est de nous préparer à ces changements, de ne pas admettre la pénurie de produits, la fermeture injustifiée des marchés et, dans ce contexte, une hausse éventuelle des prix des produits de première nécessité, surtout alimentaires", a souligné Alexandre Joukov.
Le contrôle des marchés a commencé en décembre, les premiers résultats de ce travail seront analysés à la réunion, a fait remarquer le vice-premier ministre.
Selon lui, tous les départements appropriés doivent coordonner leur travail. "Il est très important d'assurer les contacts étroits avec les autorités régionales, car elles devront déployer des efforts particuliers", a ajouté le vice-premier ministre.
De nouvelles lois et règles régissant la migration des travailleurs étrangers sont entrées en vigueur le 15 janvier. "Evidemment, ces lois et ces règles visent à simplifier le mode d'enregistrement des travailleurs immigrés, à rendre les processus de migration plus transparents et à légaliser au maximum la migration des travailleurs étrangers", a-t-il poursuivi.
En même temps, des amendes pour violation de la législation sur les migrations se sont considérablement accrues, a constaté Alexandre Joukov. "Il faut créer des conditions où il sera plus avantageux de respecter que de contourner ces règles, ce qui était le cas auparavant, et ce qui explique, malheureusement, la présence dans notre pays de nombreux travailleurs immigrés en situation irrégulière", a-t-il dit.
"La tâche principale des autorités à l'étape actuelle est d'initier la population à la nouvelle régulation de la migration de travail", estime Alexandre Joukov.