" En vertu d'un contrat nous avons livré (à l'Iran) des systèmes de DCA à faible rayon d'action. L'Iran ne fait l'objet d'aucune sanction internationale", a noté le ministre. En tout état de cause la récente résolution de l'ONU ne s'étend pas aux contrats passés antérieurement entre la Russie et l'Iran, a-t-il ajouté.
Il s'agit de batteries de missiles antiaériens Tor-M1, un moyen de défense à rayon d'action réduit. Le contrat prévoyant leur vente à l'Iran a été signé à la fin de 2005. En vertu de ce contrat, la Russie devait fournir à l'Iran 29 systèmes pour 700 millions de dollars. "Ce contrat a été signé en pleine conformité avec les normes internationales en vigueur", avait alors annoncé, à la demande de RIA Novosti, un porte-parole du Service fédéral pour la coopération technico-militaire.
"Un armement exclusivement défensif et dont l'emploi à des fins d'attaque est a priori exclu fait l'objet de ce contrat", avait-on souligné au Service fédéral.
La batterie modernisée de cinquième génération Tor-M1 est susceptible d'atteindre avec une grande efficacité tous les types d'avions, d'hélicoptères, des missiles de croisière, des drones et d'abattre des missiles de précision. Augmentée, sa zone de couverture efficace passe de 6 à 10 km en altitude. D'autre part, sa protection face aux différentes perturbations artificielles a été améliorée. La batterie a été présentée au Salon aérospatial de Moscou MAKS 2005 par l'Usine électromécanique d'Ijevsk qui fait partie du consortium Almaz-Anteï.
"Nous sommes en train de promouvoir notre coopération technico-militaire avec l'Iran en conformité avec les normes du droit international et nous la développerons à l'avenir également", a souligné Sergueï Ivanov. Si Téhéran veut acquérir des armes défensives, la Russie sera prête à coopérer avec lui, a-t-il ajouté.