"Mon français n'est pas évidemment impeccable, mais je vais continuer à en prendre des leçons pour pouvoir communiquer avec vous dans cette langue", a-t-il promis.
Lors de sa conférence de presse en décembre dernier, le Coréen Ban Ki-moon n'a pas compris une simple question qui lui avait été posée en français. Quoi qu'il en soit, le français est la deuxième langue de travail à l'ONU, et, par tradition, tous les secrétaires généraux précédents le parlaient couramment.
"Je vous demande de me pardonner de ne pas pouvoir répondre à une question en français lors de ma précédente conférence de presse. Mais je pense y avoir déjà enregistré un certain progrès, car je me suis beaucoup consacré à l'apprentissage de cette langue... Néanmoins, si vous n'avez pas d'objection, je vous répondrai en anglais", a dit le nouveau secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, s'adressant au journaliste francophone de la BBC qui lui avait interrogé sur la situation en Somalie.
Pour sa part, l'équipe de Ban Ki-moon assure, elle aussi, que le nouveau secrétaire général de l'ONU travaille beaucoup au perfectionnement de son français. Il a lu, par exemple, en français une partie de ses interventions officielles préparées d'avance, disent ses collaborateurs.