"La situation en Afrique sera ma priorité première. Cela trouvera, entre autres, sa confirmation par ma première visite à titre de secrétaire général de l'ONU que j'entends effectuer justement en Afrique, et plus précisément au Sommet des Etats africains à Addis-Abeba à la fin de ce mois de janvier", a-t-il indiqué lors de sa première conférence de presse.
Evoquant les problèmes les plus douloureux du continent africain, le nouveau secrétaire général des Nations Unies a cité la situation dans la province soudanaise du Darfour, situation qui étend l'instabilité sur l'ensemble de la région et attise la confrontation interconfessionnelle en Somalie.
Ensuite, Ban Ki-moon a parlé de la situation au Proche-Orient et du problème de la non-prolifération nucléaire.
"Je salue la reprise des négociations à six sur le nucléaire de la Corée du Nord et, en tant que secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, je suis prêt à contribuer personnellement au bon déroulement de ces négociations, y compris à travers le Conseil de sécurité de l'ONU", a-t-il souligné.
(Les négociations à six sur le problème nucléaire dans la péninsule Coréenne associent la République populaire de Chine, la République Démocratique et Populaire de Corée, les Etats-Unis, la République de Corée, la Fédération de Russie et le Japon - ndlr.)
Ban Ki-moon a réaffirmé son intention de rétablir la crédibilité de l'Organisation des Nations Unies, tout en rendant son travail transparent et ouvert. "J'ai bien l'intention de rétablir la confiance entre les Etats et l'ONU, ainsi qu'entre la direction de l'Organisation et son personnel", a promis le nouveau secrétaire général de l'ONU.
