Selon lui, la situation autour du transit de pétrole russe vers les marchés internationaux par la Biélorussie "pousse à accélérer le rythme - déjà élevé - de la construction d'un système d'oléoducs Sibérie orientale - Pacifique et à développer les terminaux sur la mer Noire".
"En l'occurrence et cette récente histoire (du transit biélorusse) est là pour le prouver, les risques de transit existent bien et, malheureusement, ils ont tendance à dégénérer souvent en problèmes", a encore relevé le ministre.
Selon M. Khristenko, "il est parfaitement raisonnable d'envisager l'accélération de la mise en �uvre de certains projets, dont celui d'extension du Système des oléoducs de la Baltique - BTS" (Un groupe de ports et de terminaux pétroliers récemment installés sur le littoral russe de la mer Baltique en vue de réduire le transit de marchandises d'exportation russes par les ports des pays baltes et, comme conséquence, une certaine dépendance de Moscou envers Vilnius, Riga et Tallinn en matière de commerce extérieure, ndlr).
Il faut que la capacité du BTS soit portée à 110 millions de tonnes par an, a indiqué le ministre.
"Cela couvrira des risques d'un pays producteur (Russie) et baissera les risques des pays consommateurs de pétrole", a encore expliqué M. Khristenko.
