"Une seule démarche ne peut ni créer ni anéantir ce qui est édifié depuis des années", a-t-il indiqué dans un entretien avec des journalistes mardi, interrogé à la question de savoir quels pourraient être les effets des problèmes que rencontre le transit pétrolier russe en Biélorussie pour le développement de l'Union des deux pays.
"Je pense que le bon sens finira par triompher prochainement et que des mesures excluant des sanctions internationales contre la Biélorussie seront prises", a souligné l'homme politique.
Le 1er janvier 2007, le gouvernement biélorusse a décrété une taxe douanière à hauteur de 45 USD la tonne de brut pour le pétrole russe transporté en transit par des oléoducs biélorusses. Le 7 janvier, le transit du pétrole a été suspendu.
Mardi, le ministre russe de l'Industrie et de l'Energie, Viktor Khristenko, a annoncé que Minsk avait prélevé illicitement près de 80 000 tonnes de pétrole russe.
Précisant que 141 600 tonnes de pétrole russe doit normalement passer tous les jours par le territoire biélorusse, le ministre a donné lecture des données provenant du poste de pompage polonais d'Adamowa Zastawa, à la frontière biélorusse.
"01.15 heure de Moscou : une réduction à 122 000 t par jour (�). 01h 30 : une nouvelle réduction, à 114 000 t, à 2h 35, à 107 000 t, à 3h 00 à 96 500 t, à 03h 42 à 74 000 t, à 03h 53 à 65 000 t, à 04 h 05 à 49 000 t, à 04h 10 : arrêt total", a annoncé M. Khristenko.
"Il s'agit d'un prélèvement de près de 80 000 tonnes de pétrole (russe)", a constaté le ministre.
