"Je pense que ce rapport rendra possible la reprise de nos négociations avec la République islamique d'Iran", a indiqué le diplomate lors de sa première conférence de presse en sa qualité de président du Conseil.
Vitali Tchourkine a invité à adopter une attitude calme envers les premières réactions de Téhéran à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui impose des sanctions contre les programmes iraniens susceptibles de violer le régime de non prolifération.
"En diplomatie et en politique, des déclarations initiales fortes peuvent parfois faire place à des solutions aboutissant à des compromis", a noté le diplomate.
Le 23 décembre 2006, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité la résolution 1737 sur l'Iran, qui prévoit des sanctions contre des programmes nucléaires militaires mais n'interdit pas les voyages étrangers des fonctionnaires iraniens ni la présence des entreprises du pays sur les marchés extérieurs.
Les sanctions s'étendent par contre aux activités ayant trait à l'enrichissement de l'uranium, à son retraitement chimique, aux projets liés à l'eau lourde et à la production de vecteurs d'armes nucléaires.
