Les dix grands moments de l'année 2006 dans le monde

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MOSCOU, 3 janvier - RIA Novosti. Voici quels ont été, pour les journalistes de RIA Novosti, les dix plus grands événements de l'année 2006.

1. L'exécution du leader irakien, Saddam Hussein, renversé à la suite de l'invasion américaine. Saddam Hussein a été pendu le 30 décembre en dépit de nombreuses protestations internationales.

2. La mort du président turkmène, Saparmourat Niazov, qui pendant 21 ans avait présidé aux destinées de la république de Turkménie. L'achèvement de l'ère du Turkmenbachi (chef de tous les Turkmènes) a laissé ouverte la question de savoir dans quelle direction cette république asiatique va évoluer. L'élection du nouveau président est programmée pour le 11 février.

3. La crise libanaise. Israël a lancé une opération militaire dans le sud du Liban le 12 juillet, après l'enlèvement de deux soldats israéliens par des combattants du mouvement Hezbollah. La guerre au Liban s'est soldée par la mort de plus de 1.200 personnes, des civils pour la plupart. L'opération militaire a exacerbé la situation dans toute la région, le Liban a été placé au bord d'une crise économique et politique.

4. La victoire remportée le 25 janvier par le mouvement Hamas aux élections législatives au Conseil législatif de la Palestine. Ce mouvement a formé un gouvernement national dirigé par Ismaïl Haniyeh. Le chef de l'aile politique du Hamas, Khaled Machaal, s'est rendu à Moscou peu après les élections. C'était son premier déplacement dans un pays non musulman.

5. L'essai nucléaire de la Corée du Nord. La République de Corée a qualifié de "lundi noir" la journée du 9 octobre durant laquelle la Corée du Nord a procédé à son premier test nucléaire souterrain et s'est proclamée "puissance nucléaire". Le Conseil de sécurité de l'ONU a réagi en adoptant une résolution interdisant la livraison à Pyongyang de produits et de technologies pouvant être utilisés à des fins militaires.

6. Le décès, le 11 mars, de l'ancien président yougoslave, Slobodan Milosevic, dans une cellule de la prison du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie sans avoir été condamné. Peu de temps avant sa mort il avait demandé au tribunal l'autorisation de se rendre à Moscou pour y suivre un traitement, mais sa requête avait été rejetée.

7. La mort mystérieuse de l'ancien agent du FSB (Service fédéral de sécurité) de Russie, Alexandre Litvinenko, qui s'était enfui en Grande-Bretagne en 2000. Selon les autorités britanniques, Alexandre Litvinenko aurait été empoisonné au polonium 210. La mort de l'ancien agent secret a eu un grand retentissement international. Plusieurs pays, dont la Russie, sont impliqués dans l'enquête menée par Scotland Yard.

8. La victoire remportée par les démocrate sur les républicains aux élections intermédiaires qui ont eu lieu aux Etats-Unis, ce qui a eu pour conséquence la mise à l'écart du secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, et la reconnaissance par Washington du fait que les Etats-Unis ne remporteraient pas la victoire en Irak et de la nécessité pour eux de changer de stratégie en Irak.

9. La brusque aggravation en automne des rapports entre la Russie et la Géorgie. Le 27 septembre, les autorités géorgiennes ont appréhendé cinq militaires russes. L'un d'entre eux a été relâché, mais quatre officiers ont été accusés d'espionnage. La Russie a qualifié cet acte de provocation. Le ministère russe des Affaires étrangères a rappelé son ambassadeur à Tbilissi pour consultations et annoncé l'évacuation d'une partie du personnel de la représentation diplomatique et des membres de leurs familles. La Russie a suspendu les transports et les liaisons postales avec la Géorgie. Le 2 octobre, les autorités géorgiennes ont remis les officiers à des représentants de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), après quoi ils ont pu regagner leur pays.

10. Le blocage par la Pologne du début des négociations entre la Russie et l'Union européenne sur le nouvel Accord de partenariat et de coopération. L'accord en vigueur arrive à expiration en 2007. Varsovie a utilisé son droit de veto pour essayer de régler des problèmes intérieurs consécutifs à l'arrêt des importations russes de viande et de produits végétaux polonais. En agissant ainsi la Pologne a provoqué des dissensions au sein même de l'UE.

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