Selon lui, "cette augmentation exceptionnelle des prix de l'énergie est une lourde épreuve pour l'économie" nationale. "En économie, il n'y a pas de miracles et cette hausse se répercutera sur celle des tarifs des produits énergétiques", a noté M. Semachko.
Selon lui, la hausse du gaz pour le secteur réel de l'économie représentera cette année 93 à 98%. "Des 75,5 USD les 1000 mètres cubes actuellement, le prix du gaz pour le consommateur final augmentera, pour se chiffrer à 150-153 USD", a-t-il indiqué. Le coût de l'électricité augmentera de 54% et celui de l'énergie thermique de 55%, a-t-il ajouté.
Pourtant, la Biélorussie saura tenir le coup face à cette hausse sans précédent. "Je pense que c'est possible et nous pourrons remplir toutes les prévisions économiques pour l'année en cours. L'économie biélorusse est capable de résister", a noté le premier vice-premier ministre.
"Aucun des programmes sociaux ne sera suspendu. Des programmes tels que la construction de logements sociaux et d'hôpitaux seront poursuivis", a indiqué M. Semachko.
Selon lui, le gouvernement va revoir la stratégie énergétique de la Biélorussie.
"En premier lieu, on créera un Fonds de "grande énergie" de 7,7 milliards de dollars, a annoncé M. Semachko. D'après le premier vice-premier ministre, les combustibles d'origine locale couvriront, d'ici à 2010, jusqu'à 25% des besoins énergétiques du pays et l'accent sera mis sur l'efficacité énergétique et l'économie d'énergie dans le pays.
La population ne subira donc pas de choc, a ajouté M. Semachko. "Comme prévu, les charges communales augmenteront de 5 à 6 USD par an pour un deux pièces. Nous ne modifierons pas ces indices", a encore ajouté le premier vice-premier ministre biélorusse.