Gazprom dément exercer un chantage sur la Biélorussie

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Le vice-président de Gazprom, Alexandre Medvedev, rejette les accusations de Minsk selon lesquelles le holding gazier russe aurait exercé un chantage sur la Biélorussie.
MOSCOU, 29 décembre - RIA Novosti. Le vice-président de Gazprom, Alexandre Medvedev, rejette les accusations de Minsk selon lesquelles le holding gazier russe aurait exercé un chantage sur la Biélorussie.

"Il n'y a jamais eu aucun chantage", a-t-il indiqué dans un entretien à RIA Novosti vendredi, commentant les propos tenus par le président biélorusse M. Loukachenko.

"Nous déménagerons dans des abris de terre battue mais nous ne céderons pas au chantage", a indiqué le président biélorusse commentant vendredi soir la situation qui se crée aux négociations entre Moscou et Minsk sur le prix du gaz russe livré à la Biélorussie.

"Ce sont au contraire les officiels biélorusses qui ont tenté de faire chanter Gazprom en menaçant d'interrompre le transit du gaz russe destiné à l'Europe et dont 90% passe par la conduite Iamal-Europe appartenant à Gazprom", a indiqué le représentant du holding.

Selon lui, il s'agirait de justifier les erreurs économiques par des "menées" extérieures. "Le président biélorusse a été informé d'avance de la hausse des prix du gaz. Et pourtant, la Biélorussie s'est vu proposer les conditions les plus avantageuses d'acquisition du gaz russe par rapport à tous les autres pays issus de l'ex-URSS", a noté M. Medvedev.

Gazprom, a-t-il rappelé, a proposé, en partant du principe des rapports d'alliance entre les deux pays, à la Biélorussie d'acheter le gaz russe à 105 USD les 1000 m3 (75 USD en numéraire plus 30 USD en actions de la société publique biélorusse de transport de gaz Beltransgaz). La dynamique de la hausse du prix réglé en numéraire serait synchronisée, dans les quatre années à venir, avec la hausse du prix du gaz pour les consommateurs russes. Ainsi, d'ici à 2011, le prix du gaz en Biélorussie atteindrait, comme en Russie, le niveau européen, déduction faite des frais de transport et des taxes à l'exportation.

D'autre part, a poursuivi le numéro deux du holding, Gazprom a accepté la plus haute estimation de Beltransgaz à 5 milliards de dollars.

"Nous autres en Russie, nous avons une attitude chaleureuse envers la Biélorussie et son peuple", a encore assuré le représentant haut placé du holding gazier russe.

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