Aux termes du contrat, les forces armées uruguayennes ont reçu 48 véhicules.
Des responsables gouvernementaux et militaires uruguayen ont assisté à la cérémonie de remise de ce matériel.
L'ambassadeur russe en Uruguay, Sergueï Kochkine, a déclaré au cours de cette cérémonie que "l'Uruguay est un partenaire traditionnel de la Russie sur le marché latino-américain des armements".
Selon le diplomate, "notre pays attache une grande importance à l'accroissement de la coopération technico-militaire russo-uruguayenne qui voit s'ouvrir devant elle de vastes perspectives".
Cette coopération a commencé à se développer rapidement après la conclusion par Rosoboronexport en avril 2002 d'un contrat portant sur la livraison en Uruguay de matériel de guerre et à vocation double, d'un coût de près 10 millions de dollars.
En octobre 2002, les deux pays ont signé un Accord intergouvernemental sur la coopération technico-militaire qui a reçu une impulsion supplémentaire fin mai 2003, lors de la visite à Montevideo du responsable russe en charge de la coopération technico-militaire Mikhaïl Dmitriev.
Les analystes de Rosoboronexport prédisent que le marché du matériel de guerre en Amérique latine pourrait s'élever à 2 milliards de dollars par an d'ici à 2010.
Rosoboronexport travaille avec succès au Venezuela, au Mexique, en Colombie, en Equateur et au Pérou et étudie les perspectives de coopération avec le Brésil.
Le Chili et l'Argentine manifestent également de l'intérêt pour ce genre de coopération avec la Russie.
