La situation complexe sur la Terre sainte pendant les fêtes de Noël

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Les affrontements armés et la situation économique difficile sur les territoires palestiniens ont contraint les habitants à renoncer à la tradition ancienne de Noël consistant à décorer le sapin le plus haut dans la bande de Gaza.
Les affrontements armés et la situation économique difficile sur les territoires palestiniens ont contraint les habitants à renoncer à la tradition ancienne de Noël consistant à décorer le sapin le plus haut dans la bande de Gaza. Le silence règne ces jours même à Bethléem où est né Jésus Christ et où il y a d’habitude beaucoup de touristes et de pèlerins.
Bien que les musulmans constituent la majorité des habitants sur les territoires palestiniens, Noël y a toujours été célébré solennellement, écrit Alexandre Vatoutine. Les adeptes de l’islam ont toujours pris part aux solennités de Noël en faisant par là même preuve de tolérance.
Or, maintenant les territoires palestiniens sont en proie à la confrontation. Le Hamas ayant dirigé le gouvernement après les législatives et le Fatah modéré adoptent une attitude différente envers l’avenir de leur Patrie.
Les territoires palestiniens sont au seuil d’une catastrophe humanitaire. L’Occident met le cap sur le leader de l’Autorité Mahmud Abbas tout en exigeant qu’il place la situation sous son contrôle. Il est prévu de former un gouvernement d’union nationale. Les pourparlers difficiles et prolongés continuent : d’abord avec la médiation du président égyptien Hosni Moubarak. Le roi de Jordanie Abdallah II a proposé récemment sa médiation. Il a su au moins assurer le consentement des principaux adversaires palestiniens à se rendre à Amman pour poursuivre le dialogue. La position du monarque jordanien est parfaitement compréhensible. Les ressortissants palestiniens constituent la majorité de ses sujets. Si la situation dans l’Autorité palestinienne s’aggrave à l’extrême, la Jordanie stable sera l’arène d’une guerre civile. De ce fait, le roi Abdallah se prononce résolument pour l’indépendance des territoires palestiniens et le dialogue avec Israël. Il a contribué, en outre, au récent entretien Abbas-Olmert. Moscou se montre préoccupée par la situation dans l’Autorité. Au micro le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov :
Nous voulons faire tout pour prévenir la désintégration de la société et nous espérons que les efforts déployés par Abbas en vue de former un gouvernement d’union nationale ne seront pas suspendus et la situation évoluera conformément à la loi dans le cadre de la législation palestinienne.
Les fêtes de Noël n’ont pas assuré l’accalmie sur la Terre sainte. Or, d’après les récentes informations en provenance de la région, les parties concernées préféreront les pourparlers à la confrontation exténuante.

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