M. Berdymoukhammedov sera le prochain président turkmène (politologue russe)

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Le chef d'Etat par intérim du Turkménistan, Gourbangouly Berdymoukhammedov, n'est pas un candidat très fort mais il remportera les élections présidentielles car il arrange ceux qui dirigent le pays "dans l'ombre", a affirmé dans un entretien à RIA Novosti le politologue russe Konstantin Zatouline.
MOSCOU, 27 décembre - RIA Novosti. Le chef d'Etat par intérim du Turkménistan, Gourbangouly Berdymoukhammedov, n'est pas un candidat très fort mais il remportera les élections présidentielles car il arrange ceux qui dirigent le pays "dans l'ombre", a affirmé dans un entretien à RIA Novosti le politologue russe Konstantin Zatouline.

Selon le directeur de l'Institut des pays de la CEI, le principal "dirigeant de l'ombre" de la république est Akmourad Redjepov, chef, depuis de longues années, de la garde personnelle de feu le président Saparmourat Niazov.

"M. Redjepov avance au premier plan la candidature de M. Berdymoukhammedov, pour pouvoir diriger en son nom car, pour certaines raisons, il ne peut pas revendiquer le premier rôle", a expliqué le politologue. Selon M. Zatouline, l'issue des élections est prédéterminée.

"M. Berdymoukhammedov sera élu président le 11 février, tous les autres personnages de ce prétendu scrutin sont des statistes qui avoueront après les élections avoir eux-mêmes voté pour le président par intérim.

Toutefois, affirme le politologue, "la situation actuelle au Turkménistan ne saurait rester stable encore longtemps, elle sera inéluctablement marquée par de nouveaux changements".

"Après la disparition du "Turkmenbachi"(le Père de tous les Turkmènes, nom que s'était donné M. Niazov, ndlr), ce régime ne fonctionnera plus comme dans le passé", a ajouté M. Zatouline.

Selon le politologue russe, le Turkménistan, en dépit du caractère autoritaire de son régime, est tributaire des influences extérieures et de nombreux pays ne sont pas intéressés à voir des changements imprévisibles se produire dans le pays.

"A noter que, dans leurs premières réactions (aux événements du Turkménistan), l'Union européenne et les autres champions de la démocratie évoquent plus souvent la nécessité de la stabilité et du changement constitutionnel du pouvoir que la nécessité de la démocratie.

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